Mercato – Sirigu proche du FC Séville, mais son salaire pose problème, d’après L’Equipe

C’est presque sûr, Salvatore Sirigu va quitter le Paris Saint-Germain cet été. Seulement, le gardien de 29 ans peine à trouver sa porte de sortie. Selon L’Equipe, l’un des plus grands problème vient d’un salaire auquel il serait attaché. C’est cet élément qui bloquerait un transfert vers le FC Séville.

« Jusqu’à présent, tous ont buté sur le même point : son contrat. Lié au PSG jusqu’en juin 2018, Sirigu émarge à 3,4 M€ par an net, un salaire impossible à supporter, à son poste, pour la plupart des clubs européens. Depuis plusieurs jours, ses agents sont en discussion avec le Séville FC. 

Ces dernières heures, ils sont parvenus à un accord. Le club andalou est disposé à accueillir le Transalpin sous la forme d‘un prêt d’un an sans option d’achat et à lui verser un salaire annuel de 1,2M€. Seul problème : Sirigu n’entend pas s’asseoir sur le manque à gagner de… 2,2M€. Il a donc demandé au PSG de lui verser la différence.

Si les premiers échanges étaient encourageants, le PSG a finalement fait savoir qu’il refusait de prendre en charge une partie du salaire du joueur. Mais Paris pourrait finir par se montrer plus conciliant et favoriser l’exfiltration d’un joueur populaire dans le vestiaire, dont l’attitude serait susceptible de polluer l’ambiance. »

Clairement, il est presque impossible de trouver un club prêt à payer le salaire actuel de Sirigu alors qu’il sort d’une saison en tant que numéro 2. Et qu’il n’a pas spécialement impressionné en Ligue des Champions les années précédentes. On peut comprendre que le PSG n’ait pas très envie de supporter une partie de ses rémunérations alors qu’il est parti.

A l’approche de la fin du mercato, la pression grandit afin de trouver un accord. Soit le club acceptera d’aider un peu financièrement pour s’éviter un problème dans le vestiaire, soit Sirigu fera un effort sur son salaire afin de ne pas être bloqué en tant que numéro 3. Un petit « jeu » qui pourrait durer jusqu’aux derniers instants.