Sans Claude Makélélé mais avec Mamadou Sakho et Mevlüt Erding, tous deux buteurs, Paris s’impose à Toulouse (2-0) et confirme sa solidité défensive. Non seulement les Parisiens n’ont plus pris de buts depuis sept matchs toutes compétitions confondues, mais ils ont retrouvé leur allant offensif et montent sur le podium !
Finie la trêve internationale et place à la neuvième journée de Ligue 1 ! Toulouse, quatrième, et le PSG, septième, se rencontraient ce soir avec l’intention de prolonger leur séjour dans le haut du classement. Ce sont pourtant bien les Parisiens, invaincus depuis quatre matchs en championnat, qui faisaient office de favoris face à des Toulousains qui, au contraire, n’ont plus connu la victoire en Ligue 1 depuis 4 rencontres.
Ce statut de favori, Paris n’a pas vraiment eu de mal à l’endosser. Les Parisiens sont entrés tambour battant dans ce match, multipliant les contres et les centres. Bien emmenés par un Nenê percutant, comme d’habitude, ils ont d’ailleurs rapidement pris l’avantage grâce au plus malheureux des internationaux français du club de la capitale, Mamadou Sakho. Après un mauvais dégagement de la défense toulousaine, le défenseur parisien a glissé le ballon dans le petit filet opposé…du pied droit s’il vous plait (0-1, 11e) ! Le reste des 45 premières minutes n’a ensuite été qu’une succession de maladresses toulousaines et de séquences de conservation de balle parisiennes marquées par les «On joue arrêtés !» et les «Montrez-vous !» du coach toulousain, Alain Casanova.
Erding débloque (enfin) son compteur
Après le repos, Paris ne s’est pas arrêté là. La frappe de Braaten, claqué magnifiquement en corner par Edel (49e), et les cartons jaunes sortis par M. Jaffredo ont bien réveillés les 20 000 spectateurs du Stadium mais un homme a surgi pour calmer les débats : Mevlüt Erding ! Enfin ! Mis sur orbite par une passe sans contrôle de Giuly après une talonnade de Nenê, le Turc a crucifié Valverde sans broncher (0-2, 56e). Paris a ensuite su parfaitement gérer son avance, notamment grâce à Clément Chantôme, royal dans l’entrejeu. Giuly a tenté de tromper Valverde par deux fois (59e et 66e), Edel a sorti le grand jeu sur un coup franc de Machado (80e) et Luyindula, alors qu’il avait trois mètres d’avance, a réussi à laisser Capoue contrer sa frappe juste à temps (93e).
Qu’importe ! Paris repart logiquement avec les 3 points de Toulouse et commence idéalement son mois d’octobre. Et à voir la joie d’Antoine Kombouaré sur les deux buts parisiens (et sa frustration sur les actions manquées parisiennes), on comprend vite que c’était indispensable…