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Prestations PSG-Bordeaux : Hoarau n’a pas dit son dernier mot

«Tout était réuni» pour une belle soirée de football selon Antoine Kombouaré hier soir pour la réception de Bordeaux et la première grosse affiche de la saison au Parc des Princes. Mais face à une équipe girondine en proie à des difficultés extra-sportives symbolisées par les absences de Gourcuff et Cavenaghi dans le onze de départ, cette équipe type du PSG version 2010-2011 s’est «piégée toute seule» (Sessègnon) en manquant de réalisme offensif et de mordant sur coups de pied arrêtés. Récapitulatif des performances individuelles de ce PSG-Bordeaux.

 Coupet : Si, en début de match, ses sorties ont été bonnes (2ème, 12ème), il s’est par la suite manqué à plusieurs reprises (comme sur ce dégagement à la 37ème) et a fini par craquer coup sur coup. Il hésite en effet à sortir sur les deux corners bordelais qui amènent les buts et à ce niveau, ça ne pardonne pas.

Jallet : Attentif défensivement sur son côté droit, il a également su apporter le danger offensivement en combinant parfaitement avec Sessègnon. À son actif : pas moins de 6 centres dont celui à la 46ème pour la tête d’Erding repoussée miraculeusement par Carrasso.

Camara : Plutôt propre dans la relance, il ne s’est toutefois pas fait prier pour dégager les ballons chauds. Un peu juste tout de même dans ses interventions en fin de match, notamment sur une action litigieuse qui aurait pu offrir un pénalty à Jussiê (55ème).

Sakho : Auteur d’interventions remarquables (17ème, 44ème, 47ème, 57ème) et certainement remarquées par Laurent Blanc, présent en tribunes, il a fait preuve de sang froid dans la relance mais a parfois voulu en faire un peu trop.

Cearà : Aligné sur le côté gauche de la défense, il a parfaitement combiné techniquement et tactiquement avec son compatriote brésilien Nenê. Et même s’il a du mal avec son pied gauche, ses longues touches ont encore été une arme supplémentaire pour créer le danger. Du souci en perspective pour Armand.

Makélélé : En bon capitaine, il a su donner une bonne orientation au jeu en transmettant à Nenê et Sessègnon pour étirer le bloc bordelais mais il a également perdu quelques ballons qui ont profité aux vifs milieux girondins que sont Wendel, Fernando ou Jussiê.

Bodmer : Indéniablement, il apporte au milieu de terrain parisien une spontanéité précieuse et une qualité rare dans la transmission (90 % de passes réussies). Après une baisse de régime en deuxième période, il a été remplacé par Clément (74ème). Averti dès la 8ème minute pour antijeu…ou par expérience.

Sessègnon : Pas franchement épargné par les défenseurs adverses, il a pourtant affiché une maitrise technique supérieure à d’habitude (95 % de passes réussies). Dommage qu’il ait manqué son plat du pied, seul au deuxième poteau à la 24ème. Remplacé sous les applaudissements du Parc par Luyindula à la 87ème.

Nenê : Par sa percussion et sa rage de vaincre, il est tout simplement en train de devenir indispensable au Paris-SG. C’est simple, Chalmé n’a rien pu faire face à sa vivacité offensive et son repli défensif. Il tente toujours quelque chose et réussit souvent à l’image de cette avant-dernière passe sur le but d’Hoarau (76ème).

Hoarau : 6 tirs dont 3 cadrés, 1 but : on a retrouvé le vrai Guillaume Hoarau ! Malgré une double occasion manquée à la 10ème, il a su se ressaisir et profiter de la sortie d’Erding à la 63ème pour prendre la pointe de l’attaque parisienne et égaliser. Forcément mécontent de la passivité de sa défense sur corners en fin de rencontre.

Erding : Remplacé à la 74ème à Lille, il a cette fois été remplacé par Giuly dès la 63ème. Charrié par Hoarau à sa sortie tête baissée, il était jusque-là malheureusement tombé sur un Carrasso d’un niveau…international (35ème, 46ème, 55ème). Scandé par un Parc qui a visiblement aimé sa combativité et sa fraîcheur, Ludo Giuly a pu, lui, confirmer qu’il serait plus qu’un remplaçant cette saison.

En dépit de cette troisième victoire bordelaise (sur les 6 derniers déplacements au Parc), Antoine Kombouaré peut être satisfait. Paris a produit du jeu et a réellement mis en difficulté des Girondins qui ont su concrétiser leurs demi-occasions en buts. C’est la fin d’une série de 10 matchs sans défaite pour Paris mais c’est certainement aussi le début d’une nouvelle série. Et elle commence dès jeudi (20h) à Tel-Aviv…

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