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Coupet « J’ai appris à aimer ce club »
Animé de son éternel sourire et de sa naturelle bonne humeur, Greg Coupet a évoqué, pour le JDD, plusieurs points comme sa future retraite, la saison du PSG, son amour pour ce club ou encore l’équipe de France.
S’il assure « qu’à ce jour, c’est sûr, c’est fini », il ne sait pas encore de quoi sera faite sa reconversion: « l’idée, c’est de rester dans le foot. Je vais monter des stages pour gardiens, c’est sûr. Entraîneur des gardiens dans un club? Peut-être. Je me vois bien consultant, aussi. Pourquoi pas la radio? J’attends les propositions… »
Quand le journaliste se met à évoquer la contradiction entre son caractère et le tempérament de ce club, il explique comment il en est venu à admirer et aimer ce club: « C’est ce qui est fou! Grisant et fatigant à la fois. L’électrocardiogramme n’est jamais plat ici. En même temps, il n’y a pas pire que l’indifférence. J’ai appris à aimer ce club. A apprécier surtout le fait qu’il ait tant d’amoureux. C’est vrai qu’il a la faculté de partir en sucette, sur un simple truc, un petit scandale. La force des joueurs doit être là: mettre en avant l’institution PSG, pour s’éviter la fameuse crise de novembre. »
De nature optimiste, Coupet a de l’espoir avec cette équipe même si il veut surtout éviter de s’enflammer: « Il règne une super ambiance. On a un vécu d’un an, on a partagé les galères. Nos deux recrues (Nenê, Bodmer) sont une vraie valeur ajoutée. Il y a de bons débuts, mais c’était déjà le cas l’année dernière. Il ne faudrait pas qu’il y ait trop de blessés parce que le groupe n’est pas très étoffé. Continuons à nous faire respecter. Essayons de nous faire craindre. Il ne faut surtout pas croire que chaque victoire peut nous permettre de baisser la garde. On a demandé des primes en ce sens, avec la volonté de faire des séries. ça prouve bien que le groupe ne veut pas s’endormir sur ses lauriers. L’objectif, c’est d’aller le plus haut possible et d’y rester. »
Concernant le fiasco des Bleus en Afrique du Sud et les sanctions qui en découlent, l’ancien lyonnais défend Evra: « C’est très dur pour Pat Evra, un mec génial. Il a été pris dans une tourmente. Il ne s’est jamais défilé et je trouve la sanction (cinq matches de suspension) très lourde. J’ai toujours entendu que la grève était une initiative collective. Je ne comprends donc pas qu’on sanctionne au cas par cas. ça crée un imbroglio. Il est temps de passer à autre chose. » Mais sur Domenech, il est beaucoup plus cinglant: « je l’ai peut-être fait d’ailleurs en quittant Tignes en 2006! Cet homme-là a réussi à me faire péter les plombs, à me faire oublier la chance que j’avais de jouer une Coupe du monde. Quand j’ai vu que qui se passait en Afrique du Sud, j’y ai repensé »
Et enfin à la question de l’avenir de l’équipe de france, il est rassuré: « Laurent (Blanc) a du charisme, des valeurs. Son staff est de qualité. Ils vont faire comprendre aux jeunes que l’équipe de France n’a rien d’anodin. On s’était perdu dans un certain business. Représenter son pays, ça vaut tout l’or du monde. »