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PSG/TFC – Pascal Dupraz « En voyant Neymar, je me chie dans le froc »
Ce soir, en clôture de la 3e journée de Ligue 1, le Paris Saint-Germain reçoit le Toulouse Football Club au Parc des Princes (coup d’envoi à 21h, diffusion sur Canal+). A l’aube de cette rencontre, L’Equipe publie un entretien avec le coach toulousain Pascal Dupraz. Il explique le match qu’il attend de ses joueurs et la crainte qu’il a d’affronter l’attaquant parisien Neymar (25 ans).
« Contre Guingamp, le PSG a fait un très bon match, mais j’ai quand même noté qu’il lui avait fallu une heure pour mener au score sur un contre son camp. Je ne vais pas être très glamour, mais si on ne défend pas contre Paris, on est sûrs de perdre cent fois sur cent. Il va falloir se comporter comme des bonshommes et faire valoir nos qualités. Si on résiste, Paris peut faire preuve d’imprudence et s’il se montre imprudent, il peut se découvrir.
Même si je ne l’ai pas découvert contre Guingamp, maintenant que Neymar est en L1, tu as quand même l’impression de le redécouvrir. Regardez Neymar, sa capacité à se déplacer, ses appels, contre appels, son volume de course ahurissant. C’est un extraterrestre. Ma relative sérénité est feinte. En vrai, je me chie dans le froc (rires). »
Toulouse a de bonnes raisons d’être prudent face au PSG.
Il est certain que Toulouse doit se concentrer sur le fait de bien défendre. Il n’est pas possible de tenir contre Paris en partant à l’assaut sans faire attention. Ce n’est pas très spectaculaire ou agréable à voir, mais il y a du sens à penser à bien défendre avant de tenter des contres. Il faudra ensuite une grande solidarité et de la combativité pour espérer résister à une équipe parisienne qui semble plutôt bien lancée cette saison.
Surtout qu’il y aura Neymar pour sa première au Parc des Princes en tant que Parisien. S’il n’est pas encore au top, puisqu’il faut du temps pour connaître parfaitement ses coéquipiers, on a déjà pu voir qu’il est prêt à faire de grandes choses. Il est logique que Dupraz s’inquiète. Même s’il essaiera d’empêcher le Brésilien de s’exprimer, difficile d’être sûr d’y arriver.