« J’estime qu’on peut évoquer l’éventuelle responsabilité d’Areola. Déjà contre Nice je m’étais permis d’exprimer son éventuelle responsabilité sur le coup-franc, on m’avait dit : ‘Pas un gardien au monde ne pouvait arrêter le coup-franc de Cyprien.’
Ce soir j’entends encore ça, et je ne suis pas tout à fait d’accord. Il est au moins partiellement responsable. Je me dis même que les défenseurs parisiens admettent un petit peu la frappe de Bernardo Silva en se disant ‘allez, notre gardien va l’avoir quand même’. », a-t-il expliqué au micro de la chaîne cryptée. Propos relayés par Canal Supporters.
Pour revenir sur le but Nice en décembre, on trouve difficile à imaginer que tout le monde ait pu dire à Le Guen que le coup-franc était parfait, puisqu’il nous semble qu’il était possible de l’arrêter. Mais Areola n’était pas en pleine forme et avait été en retard.
Quant à hier, place la faute seulement sur ses épaules serait injuste. D’ailleurs, plusieurs joueurs ont affirmé à la sortie du match qu’ils ont mis trop de temps à sortir sur Bernardo Silva. Lequel a pu avancer balle au pied et tirer. Mais cette frappe n’était pas spécialement réussie. Elle est un peu déviée, certes. Areola semble surtout très lent à réagir et se coucher. Certainement qu’il avait anticipé l’enroulé au second poteau que le gaucher monégasque affectionne particulièrement. Et comme il est masqué par la masse de joueurs devant lui, il voit peut-être tard que la frappe est au sol et sur sa gauche. Il reste que l’on attend de lui d’être un peu plus décisif.
C’est dommage, pour le score et Areola. Il avait réussi un peu plus tôt un bel arrêt sur une frappe à courte portée. Mais le bilan est finalement négatif. Surtout qu’il n’a pas été rassurant avant cela sur les centres et balles aériennes. On lui accordera qu’il n’est pas facile de rentrer en cours de jeu. Il devra maintenant rapidement montré que le PSG n’a pas trop à s’inquiéter durant la blessure de Kevin Trapp, qui semblait lui en pleine forme avant d’être touché musculairement (certainement l’ischio-jambier, vu la gestuelle du gardien parisien).