Ligue 1
Paris, la victoire sans la manière
Après un léger coup d’arrêt face à Évian (2-2), le Paris Saint-Germain voulait «rétablir l’équilibre» (Antoine Kombouaré) en l’emportant à domicile face à Nice, 15e du championnat. Une équipe qui a «repris des couleurs» selon l’entraîneur parisien et qui entrait sur le terrain «avec une petite idée derrière la tête» (Éric Roy).
Une fois n’est pas coutume, c’est un basketteur, Tony Parker, qui a donné le coup d’envoi fictif de cette rencontre. Les Parisiens, eux, ont mis la main… à la pâte pour commencer ce match mieux qu’à Annecy. Bodmer (2e) puis Matuidi (7e) ont tiré au-dessus avant que les Niçois comprennent qu’il fallait combler les espaces aux abords de leur surface.
Javier Pastore a donc dû attendre le quart d’heure de jeu pour se mettre en évidence. Il a d’abord trop tergiversé après une remise en une touche de Ménez (15e), a feinté et tiré au-dessus (21e), puis a buté sur Ospina du gauche (27e). Quant à Nenê, il a patienté jusqu’à la 35e pour être décisif et provoquer cette faute de Diakité dans la surface. Bien décidé à ouvrir le score, le Brésilien n’a pas laissé Gameiro lui gâcher ce plaisir (1-0, 36e).
Une histoire de pénaltys
Pour la première fois cette saison en Ligue 1, le club de la capitale est donc rentré aux vestiaires avec… l’avantage au tableau d’affichage. Mais il n’a pas duré longtemps. Les Niçois sont en effet revenus au score… sur un pénalty provoqué par Mouloungui. Fautif, Jallet, n’a pu que constater l’égalisation de Monzon (1-1, 61e). À l’image de cette frappe d’Abriel (65e) et de cette tête de Diakité (68e), Paris a ensuite reculé… mais c’était pour mieux sauter. Discret depuis le début de la seconde période, Pastore a déposé plusieurs défenseurs niçois avant d’être arrêté par une main d’Abriel dans la surface. Cette fois, Gameiro a eu le droit de convertir ce pénalty (2-1, 71e).
Malgré les expulsions de Jallet (79e) et Monzon (85e) et les occasions dangereuses de Monzon (83e) et Coulibaly (92e), plus rien ne sera marqué. Paris renoue donc avec la victoire en championnat au terme d’un match particulièrement haché, mais a encore montré de sérieuses difficultés à être constant dans le jeu pendant 90 minutes. Les 90 prochaines se joueront à Montpellier, le leader, samedi à 21h. Un premier vrai test pour ce Paris-SG.