Nice/PSG – Lucien Favre trouve « sympa » de jouer à 13h et reste méfiant face au PSG

Dimanche à 13h, dans le cadre de la 30e journée de Ligue 1, l’OGC Nice (7e) reçoit le Paris Saint-Germain (1er) à l’Allianz Riviera. Le coach niçois Lucien Favre a évoqué cette rencontre particulière en conférence de presse. A commencer par l’horaire particulier, qui est loin de le gêner.

« On joue parfois à 15 heures, donc, ce n’est pas un grand chamboulement. Ce n’est pas la fin du monde. Les Espagnols et les Anglais jouent depuis un moment à cette heure-ci. Je trouve ça sympa de changer les habitudes.

(…) C’est aussi du business, on n’y échappe pas. Le stade sera plein… Je préfère jouer le dimanche, que le vendredi ou le lundi. Parfois, il y a trop de football. J’adore ça, mais s’il y en a tous les jours, ça peut provoquer une forme de lassitude. »

C’est quelque chose d’encore étrange en Ligue 1, mais il y a des championnats où cela se fait déjà de jouer aux alentours de 13h, comme en Angleterre ou en Italie. Ce qui ne semble pas gêner ces pays, alors il semble pensable de le faire en France. Cela permet d’attirer d’autres fans de football, qui sont gênés par le décalage horaire quand la rencontre se joue tard en France. Il a l’air possible que cet horaire devienne plus habituel dans les prochains mois.

‘ça reste le PSG’

Quant au fait d’affronter le PSG, il a été demandé à Favre si c’était « le bon moment ». Ce à quoi le Suisse a répondu par la prudence, sans oublier les éléments qui font fait la victoire niçoise la saison passée.

« Ça reste le PSG et ils sont déjà remis. Si vous regardez bien, leur élimination contre le Real, qui est un des gros prétendants au titre, s’est jouée au match aller. Ils pouvaient inscrire le 2-0 mais ne l’ont pas fait, hélas. C’est là-bas que ça s’est joué. Après, au retour, c’était difficile. Depuis, ils ont battu Metz 5-0 et Angers, 2-1, ça reste le PSG.

Ce qu’il reste de la victoire de l’an dernier ? 

On a fait deux bons matchs contre Paris. A l’aller, on mène 2-0 puis on se fait égaliser bêtement. Au retour, on a réalisé un grand match.

La recette ?

Il faut être bon offensivement et défensivement. On avait été très fort dans la gestion du match, on avait bien couru. Et, s’il n’y a pas de freins, ils vous viennent dessus sans arrêt, avec du surnombre.

Paris a été éliminé par le Real Madrid, c’est bien sûr une déception. Mais les joueurs ont montré qu’ils gardent de la concentration et de la motivation pour aller chercher les titres nationaux. Il y a un peu d’enthousiasme en moins pour le moment. Cela doit revenir au fil des victoires. Si les Niçois veulent avoir une chance, ils ne doivent pas s’attendre à rencontre des Parisiens diminués. Il faudra une performance pleine comme la saison passée. On attend du PSG d’être prêt à se battre pour bien finir avant la trêve. Surtout qu’ils sont bien prévenus, Nice est capable d’être embêtant. Il faut donc bien se préparer.