Nedjari : « il faut un vrai patron des patrons » à la tête de la LFP et pense à Robin Leproux

A la suite de la décision de Frédéric Thiriez de ne pas se représenter à la tête de la Ligue professionnelle de football, deux candidats semblent aujourd’hui émerger afin d’occuper ce poste si convoité. D’abord, Didier Quillot qui fut l’ancien directeur général du groupe Orange. Ensuite, Robin Leproux, ancien président du Paris Saint Germain.

Si ce dernier semble avoir pris du retard dans la course à la présidence de la LFP, il dispose tout de même de certains soutiens. A ce propos, l’ancien directeur de la rédaction des Sports de Canal Plus, Karim Nedjari, considère que l’ancien président du PSG constitue le candidat idéal pour occuper ces fonctions.

« Beaucoup de présidents de clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 pousseraient pour que Robin Leproux, ancien président du PSG, revienne dans la course au plus vite. Bon communicant (passé par RTL et M6) et fort de caractère, il a pacifié les tribunes du Parc des Princes puis restaurer l’image du club pour permettre la vente au Qatar.

Robin Leproux apparait être l’outsider le plus crédible aux yeux de nombreux patrons de clubs qui jugent nécessaires de rompre une bonne fois pour toute avec la gestion de Frédéric Thiriez, jugée trop dans le compromis. »

Nommé en 2009 par Sébastien Bazin à la tête du club de la capitale, Robin Leproux aura notamment permis de pacifier les tribunes franciliennes, gangrenées par la violence. Mais en 2011 et l’arrivée concomitante des actionnaires qataris, il doit quitter ses fonctions.

Bien que son passage fut bref au sein de la direction parisienne, Leproux conserve tout de même une connaissance approfondie des dossiers du football français. Ceci constituant un atout non négligeable. En effet, on reproche à son concurrent, Didier Quillot, de ne pas suffisamment connaître le monde footballistique ainsi que ses usages.

« Face aux diffuseurs et institutions (FFF), Robin Leproux possède le meilleur des CV. Au départ, son parler vrai et son volontarisme avaient bousculé certains de ses collègues, notamment du temps de sa présidence du PSG. (…) Aujourd’hui, il faut un vrai patron des patrons façon MEDEF pour imposer les idées de clubs professionnels qui cherchent en vain un chemin crédible vers la compétitivité. »

Concrètement, les deux hommes devraient d’abord être départagés par le syndicat représentatif des clubs, Première Ligue, avant que le nom du vainqueur ne soit finalement désigné par le conseil d’administration de la LFP.