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L’UNFP demande deux semaines de congés payés pour les joueurs pour la fin du mois mars
Pendant la suspension de la saison 2019-2020 causée par l’épidémie du coronavirus qui ne devrait pas s’arrêter avant plusieurs semaines, certains clubs passent par « l’activité partielle » pour réduire leurs dépenses. Une solution qui ne convient pas à l’UNFP (Union nationale des footballeurs professionnels), qui explique ce samedi la demande de la mise en congés de tous les joueurs et joueuses qui ont un contrat. Cela pour la période qui correspond pour le moment à celle du confinement officiel en France (du 17 mars au 31 mars 2020). Voici les points principaux de l’explication (retrouvez ici le communiqué complet).
« Ce que nous proposons ?
La mise en congés des joueurs et joueuses sous contrat pour la période du 17 au 31 mars 2020 (soit cette semaine et la semaine prochaine sans aucune activité) pour répondre aujourd’hui à la situation extrême rencontrée et vécue par nos adhérents. Les dispositions permettent aux clubs qui auraient déjà opté pour une activité partielle de modifier leur choix.
Pourquoi ?
Parce qu’en l’état, le mois d’avril serait – nous l’espérons tous – plus propice pour justifier une nouvelle et réelle période d’activité partielle avec un retour aux entraînements collectifs et des travaux de réathlétisation nécessaires avant toute reprise d’une compétition.
Pas de reprise avant la mi-mai ?
C’est, en tous les cas, le modèle sur lequel nous travaillons au niveau national et international : une fin des compétitions nationales, en France et ailleurs, pour les femmes comme pour les hommes, au 30 juin 2020, rendue possible par le report de la Copa America et de l’Euro en 2021. C’est en ce sens que les deux confédérations organisatrices, sollicitées par la Fifa, ont pris leur décision.
UNFP « le recours à l’activité partielle, aujourd’hui, ne répond ni aux besoins des clubs ni à ceux des joueurs. »
Si les joueurs sont en congés jusqu’au 31 mars, ils toucheront bien l’intégralité de leur salaire ?
Oui, mais les clubs ne sont pas perdants pour autant et ils le savent. De toutes les façons, ils devront payer les vacances de leurs employés. Que cela soit maintenant ou en juin, quelle est la différence ? En revanche, et c’est ce que nous pensons, le recours à l’activité partielle, aujourd’hui, ne répond ni aux besoins des clubs ni à ceux des joueurs. Pis, dans les accords d’entreprise actuellement négociés, aucune mesure ne prend en compte le temps de travail et les heures effectivement allouées aux entraînements individuels pour chaque professionnel. Que se passerait-il en cas de blessure, par exemple ? »
Les arguments ne sont pas dénués de sens et on se doute que l’UNFP a pensé à l’intérêt des joueurs, reste à voir à quel point les clubs peuvent et veulent appliquer cette idée. On peut imaginer qu’il y a besoin d’avoir une certaine réflexion pour prendre tous les éléments en compte. L’idée serait tout de même que les joueurs fassent ce qui est demandé pour rester en forme, car ce ne sont pas des vacances habituelles. Normalement, la compétition reprendra pour finir la saison 2019-2020 et il faudra que les joueurs soient prêts. En tout cas, il est normal de réfléchir encore à comment faire pour s’adapter au mieux à cette situation si particulière.

ben8
21 mars 2020 at 14:23
Si c’est pas indécent ça … même les moins payé de L1 touche plus que la plupart des Français, ceux qui vont perdre 15% de leur salaire parce qu’ils se retrouvent en chomage partiel … Et même si on peut prendre nos congés payés, on est au mois de mars, dans deux mois on repart a zéro donc il ne reste pas bcp de congé payé a prendre, vu qu’on est parti pour 45 jours de confinement c’est un peu se foutre de la gu3ule des Français qui font leurs salaires en prenant des abonnements, achetant des maillots, les abonnements télé … Je deviens c0n, on dirait Arlette Laguillier …
NicolasB
21 mars 2020 at 15:42
Ah ouais mais ils se battent pour eux on va dire…
ben8
21 mars 2020 at 19:42
Ok mais c’est limite quoi …