Ligue 1
Lille et Paris se quittent bons amis
Opposé au LOSC ce dimanche soir en clôture de la 18e journée de L1, le PSG avait l’occasion de réaffirmer son statut de favori pour le titre face au champion sortant. Les Parisiens espéraient en effet profiter du nul de Montpellier hier (1-1) pour reprendre le trône aux Héraultais, et ce, même si c’était la meilleure défense du Championnat (15 buts) qui débarquait au Parc.
David Beckham n’étant finalement pas présent en tribunes, c’est le Père Noël qui est venu donner le coup d’envoi fictif de cette dernière rencontre de l’année 2011 à domicile. Mais une fois passée cette traditionnelle cérémonie, Lillois et Parisiens ont donné un rythme particulièrement relevé à ce choc au sommet. Dans un Parc surchauffé, Nenê, Pastore et consorts ont en effet affiché une envie et une combativité incomparables à celles aperçues à Marseille notamment. Seul un choc… tête contre tête entre Cearà et Debuchy a réussi à calmer un peu les débats.
Malgré ce rythme effréné, et contrairement à ce qu’avaient promis les différents acteurs de ce match, aucune véritable occasion franche ne s’est produite, excepté cette tentative non cadrée de Gameiro, superbement lancé par Pastore (20e). Excepté cette tête de Debuchy boxée par Sirigu (60e). Nenê a pourtant eu deux coups francs pour ouvrir le score mais il a été contré (36e) ou a trouvé Landreau sur sa route (57e).
Hoarau encore réclamé
Comme face à Sochaux, Paris a commencé à souffrir physiquement aux environs de l’heure de jeu. La percussion offensive des Parisiens aurait tout de même pu faire mouche face à la possession de balle lilloise. Il aurait pour cela fallu que Nenê, Pastore et Ménez fassent les bons choix. Pour remédier à cela, le Parc a demandé l’entrée d’Hoarau avant d’entonner le chant qui est en train de devenir l’hymne officiel de ces tribunes capricieuses (« Mouillez le maillot »). Le Réunionnais est entré en jeu à la 80e minute, juste après que Gueye ait obligé Sirigu à une belle claquette (77e).
Mais le plus mécontent par son remplacement par Armand à la 80e, c’est Javier Pastore. Sifflé par un public qui s’impatiente de le revoir à son niveau du début de saison, il n’a pas remporté son match dans le match avec Hazard. Mais à dire vrai, aucun des deux prodiges n’a véritablement tiré son épingle du jeu. Celui qui aurait pu faire basculer le match, c’est… Jelen, mais sa frappe enroulée a été magnifiquement claquée par Sirigu, logiquement ovationné après coup.
Sacré champion de France sur la pelouse du Parc des Princes le 21 mai dernier (2-2), Lille revenait ce soir à Paris avec l’intention de poursuivre sa série de 15 matchs sans défaite toutes compétitions confondues. Les Dogues ont réussi leur pari, mais ont également compris que cette saison, le club de la capitale n’allait pas leur faire de cadeau. Ils savent désormais qui est le principal prétendant à leur succession.
(Photo : PSG.fr)