Ligue 1
Ligue 1 – 48 associations d’Ultras demandent un dialogue et menace de « se radicaliser »
Le Collectif Ultras Paris, groupe de supporters du Paris Saint-Germain, n’est pas le seul à être un peu en difficulté avec les autorités françaises. C’est même plutôt répandu parmi ce genre d’associations de supporters en France. C’est pourquoi 48 d’entre elles se sont unies pour rédiger un communiqué qui a été envoyé à la presse. Ce dernier est relayé par Le Parisien et demande une discussion avec les autorités. Cela avec une menace.
« ‘Le ras-le-bol est désormais général en France. Nous ne contestons pas, ni ne perdons de vue que les premiers responsables sont les fauteurs de trouble. Nous condamnons naturellement ces débordements dont nous sommes aussi les victimes. Pour autant, ces incidents trouvent trop souvent leur origine dans l’incompétence, l’impréparation et la surdité des instances sportives et des pouvoirs publics.
Si le dialogue que nous réclamons depuis des années continue de nous être refusé et si nous ne pouvons pas obtenir un changement de politique à l’encontre des supporteurs, le mouvement n’aura pas d’autre solution que de finir par se radicaliser’, assurent les associations, tout en demandant de la ‘confiance’.
Enfin, les ultras terminent en se disant ‘légitimes à ne plus respecter les interdictions de déplacement, huis-clos et toutes autres mesures que nous estimons injustifiées et humiliantes à notre égard’. »
Les interdictions ne sont pas la solution, une menace certainement non plus.
On peut comprendre l’envie de discussion de la part des Ultras. Depuis plusieurs années, on voit surtout des sanctions et des interdictions, mais très peu de dialogues. Difficile alors de voir comment la situation pourrait évoluer en France. C’est un sujet très important qui semble être traité un peu trop « facilement ». Les Ultras sont un apport non négligeable pour l’ambiance et le soutien aux équipes. Et tous ne sont pas créateurs de problèmes, loin de là, contrairement à ce que laissent penser certains médias et les autorité.
Toutefois, il faut bien avouer que la menace faite dans ce communiqué ne défend pas très bien ce dernier point. Chercher à gagner de la liberté et ouvrir des discussions pour prouver que l’on n’est pas en violencet tout en menaçant de « se radicaliser », c’est n’est pas forcément le plus judicieux. On attend maintenant de voir l’évolution que cela va amener. On espère de vraies solutions, on craint des tensions.