LFP – Les présidents de Ligue 1 ont trouvé un compromis pour le conseil d’administration

Tout était censé être réglé le 5 octobre dernier pour le conseil d’admnistration de la LFP, mais la division des dirigeants des clubs de Ligue 1 avait éclaté au grand jour et les élections avaient été reportées faute de quorum. La tâche était d’importance puisque a priori ils n’étaient d’accord sur pas grand chose. D’un côté il y a onze gros clubs qui veulent disposer de moyens financiers suffisants afin de bien figurer sur la scène européenne. De l’autre, neufs équipes qui réclament une répartition plus juste de la manne télévisuelle. 

Les grands clubs et ceux plus modestes ont finit par trouver un terrain d’entente. C’est en tout cas ce qu’affirmait le président du MHSC Laurent Nicollin au journal L’Equipe, à la sortie d’une réunion cruciale au siège de la LFP. Le conseil d’administration de la Ligue sera ainsi composé de quatre « petits » qui souhaitent une meilleure répartition des droits TV et les « grands » qui ne veulent pas renégocier la distribution.

« On a trouvé un accord sur les droits télé et entre les huit candidats, vous demanderez aux autres s’ils y sont, mais on a trouvé un compromis entre les groupes, on sera quatre(gros) et quatre (petits) ».

Laurent Nicollin devrait donc figurer au Conseil d’Administration aux côtés de René Ruello, le président de Rennes, Jean-François Fortin, le président de Caen et Bertrand Desplat, le président de Guingamp et leader désigné de la fronde contre les grosses écuries. Conséquemment, les « petites » équipes obtiennent autant de postes que les »grosses » écuries qui souhaitaient une majorité absolue.

« On sait que les défis de demain, ce sont des défis économiques. Il fallait se mettre en ordre de bataille pour y arriver et je crois que c’est bien parti » a annoncé le président de Guingamp, à la sortie de la réunion.

Le président du Paris Saint Germain Nasser Al Khelaïfi,  Vadim Vasilyev, le vice-président de Monaco, Jean-Pierre Rivère, le président de Nice, et Jean Michel Aulas, le président de Lyon, devraient siéger dans le camp d’en face et représenter les cadors de l’élite. Chahuté par les « petits » qui désiraient lui faire payer ses sorties médiatiques et ses attaques à répétition, Jean-Michel Aulas avait manqué de peu d’être évincé du conseil d’administration de la LFP. Finalement, celui-ci devrait rester et conserver sa place au sein de l’entité. « Il y aura peut-être d’autres qui se représenteront vendredi, mais bon la logique veut que ces huit-là soient entérinés » a ainsi ajouté Laurent Nicollin.

La réunion de ce jeudi avait pour but que les 20 présidents de l’Elite se mettent d’accord sur plusieurs points cruciaux avant l’Assemblée générale de la LFP du vendredi. Au cours de celle-ci, il doit être procédé à l’élection du nouveau conseil d’administration de l’instance, ainsi que son nouveau président.