Ligue 1
La LFP ne craint rien face aux accusations « l’opinion publique se fout de Nasser ou Rybolovlev
Depuis jeudi, Nasser Al-Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain et de beIN Media Group, est la cible d’enquêtes (lancée par la justice suisse et la FIFA). Cela à peu près un mois après les soucis avec la justice de Dimitri Rybolovlev, président de l’AS Monaco. De quoi embarrasser la Ligue de Football Professionnel ? Non, a-t-elle répondu au Parisien.
« On n’a aucune inquiétude. L’opinion publique se fout de Nasser ou Rybolovlev?! Elle veut juste des stars. Si Neymar ou Falcao avaient braqué une boulangerie, cela aurait eu un effet. Mais là, on ne craint rien. »
Ces affaires ne sont pas positives pour le championnat et il ne faudrait pas qu’elles se multiplient, mais c’est loin d’être un grand soucis pour la LFP. Les spectateurs ne regardent pas le football ou un championnat particulier pour les dirigeants. Ce sont les joueurs qui attirent les regards. Ce problème, pour le cas d’Al-Khelaïfi, concerne surtout beIN, les investisseurs qataris et en partie le PSG. Le président du club est jugée pour une affaire qui n’est pas lié à Paris, mais cela aurait logiquement un impact s’il était sanctionné.