Ligue 1
Laurent Blanc agacé par les journalistes qui traquent la première défaite du PSG en Ligue 1
Interrogé en conférence de presse après la victoire contre l’OGC Nice, Laurent Blanc est apparu agacé au moment où une question portait sur l’adversaire qui pourrait battre le Paris Saint-Germain en Ligue 1. Une critique à peine masquée et dirigée, en partie, envers L’Equipe.
En effet, l’outrageuse domination du PSG en championnat pose des problèmes à certains, qui s’inquiètent d’un tel écart entre le club de la capitale et les autres, un cran, voire deux en dessous. Les adversaires sont déjà largués au classement, le dauphin, Caen, pointant déjà à 16 points avant leur match de ce soir.
Et la une de L’Equipe, vendredi matin, n’a pas plu au technicien français, reprochant au quotidien sportif de n’attendre que le premier faux pas des Rouge et Bleu. Pour rappel, ils avaient titré : « Et si c’était Nice ? »
« Je ne sais pas mais apparemment, vous n’êtes pas le seul à vous poser cette question. Sur les journaux, cela fait deux journées que je lis toujours le même titre : «Qui va battre le PSG ?» Je trouve ça un peu ridicule. Bientôt, ces journaux vont donner une prime à l’équipe qui va nous battre ! Toutes les équipes préparent les matchs pour les gagner, que ce soit Paris ou une autre. Le PSG est au-dessus, c’est une réalité et c’est le classement qui le confirme. Mais quand on se prépare pour un match, quel que soit l’adversaire que l’on rencontre, on le joue pour le gagner. »
Il est vrai que le retour systématique de cette question est un peu lourde. Une certaine jalousie émanant probablement de ces interrogations et de ce malaise de voir le PSG truster sans réelle adversité la 1e place du classement.
Néanmoins, il s’agit quand même de ne pas négliger les performances des Parisiens qui arrivent à déployer leur jeu en jouant extrêmement fréquemment. Certes, le PSG dispose de davantage de moyens et de joueurs de talents, encore faut-il que les résultats suivent.
Car, même si Paris n’a pas laissé beaucoup de points en route, le total du premier poursuivant et tout de même anormalement bas. C’est surtout de la baisse de niveau des clubs français que devrait s’occuper la presse plutôt que de jalouser Paris. En championnat, comme en Coupe d’Europe, on aperçoit trop rapidement les limites de l’adversité parisienne.