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Jourdren : « Si on n’est pas champion…»

Après la victoire de Montpellier contre Toulouse, Geoffrey Jourdren espérait un faux pas du PSG à Lille. Le résultat du match de dimanche soir a donc réjoui le gardien de but montpelliérain, qui préfère toutefois rester prudent en rappelant que rien n’était joué, et qu’il fallait désormais que son équipe remporte au moins deux matches d’ici la fin de la saison pour être quasiment certaine d’être championne de France.

« La victoire de Lille nous permet d’avoir un bon matelas sur le second. Elle sera encore plus bénéfique si l’on s’impose devant Evian-TG. Désormais, on a encore plus notre destin entre nos mains. Il nous faut deux victoires et un nul. Le titre, ce n’est pas encore fait. Les Parisiens peuvent le penser, car ils voient que l’on gagne tous nos matches, mais tout reste encore possible sur le plan mathématique. Nous devons continuer dans cette voie-là, ne rien lâcher et tout donner. Il ne faut pas cacher que je préfère être dans notre situation que dans celle de nos concurrents. Au niveau statistique, il n’y a visiblement que Lens qui a été rattrapé dans de telles conditions (en 2002 par Lyon, ndlr). On reçoit une équipe d’Evian-TG qui n’a rien à perdre et va lâcher les chevaux. Comme on ne sait pas trop à quel match s’attendre, ni quelle sera notre réaction, nous devons être prudents. Si on n’est pas champion, ce sera uniquement de notre faute. On est sur une très bonne dynamique. Au fil des jours, on sent encore plus de cohésion dans le vestiaire. Tous les voyants sont au vert. Pour l’instant, on n’a rien gagné, on n’a rien prouvé. Dans deux matches, on pourrait être très, très content.On a envie d’être champions, encore plus à l’heure actuelle, à la lecture du classement. Je ne sais pas si vous vous rendez compte, mais cela serait historique. J’aimerais vivre les mêmes moments que les Marseillais, il y a deux ans sur le vieux Port, ou que les Auxerrois, qui nous ressemblent, quand ils ont été champions. Je ne m’imagine pas la Place de la Comédie. Pour vivre ça, il faut encore deux victoires et un nul, a analysé Jourdren devant l’AFP, avant d’assurer que tout le groupe montpelliérain ne ressentait pas plus de pression que cela dans ce sprint final. J’ai l’impression que tout se passe comme d’habitude. Même si on est premier avec cinq points d’avance, on se concentre pour gagner notre prochain match. Ce groupe est assez extraordinaire, car il ne s’enflamme pas. Ce matin je m’attendais à plus d’euphorie dans le vestiaire. C’est le signe que l’on se la raconte un peu moins, qu’on a progressé

Mardi soir, les Montpelliérains affronteront une équipe d’Evian Thonon-Gaillard qui les avait battus au match aller (4-2). Mais le promu haut-savoyard devra se priver de Christian Poulsen, le pilier de son milieu de terrain, dans un match où il n’a pas grand chose à gagner, ni à perdre.

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