Adversaires
Girard : « On va jouer le champion de France »
Ce vendredi, René Girard s’est présenté en conférence de presse à deux jours du choc de la 12ème journée de Ligue 1 entre Montpellier et le PSG.
L’entraîneur montpelliérain estime que même si son équipe reste sur une défaite face à l’Olympiakos (3-1), ce n’est pas le bon moment pour jouer le PSG. « Ce n’est pas forcément le bon moment car, Ligue des Champions mise à part, nous restons sur une bonne série de résultats en championnat. Il faut continuer ce qu’on fait actuellement. On sait que ce ne sera pas facile car on va jouer le champion de France, qui fait pour le moment un parcours remarquable. Nous, nous sommes l’ancien champion. On se prépare pour mettre un esprit commando en route, il faut donc être rigoureux et sérieux. Recevoir le PSG c’est toujours une fête. C’est une bonne équipe, et donc un match forcément plus imprégné que d’autres, a déclaré Girard, qui ne ressent pas de sentiment de revanche après la défaite de l’an dernier à la Mosson face aux Parisiens (0-3). La revanche on l’a eu au mois de juin. Il n’y a pas de sentiment de revanche, aujourd’hui Paris est devant, et c’est logique de les trouver là. Financièrement, on ne peut pas lutter, on ne joue pas dans la même catégorie. »
Face à l’armada parisienne, les Montpelliérains seront handicapés par plusieurs blessures, en plus de la suspension de Mapou Yanga-Mbiwa. Pour René Girard, cela est dû au fait que son équipe est désavantagée au moment d’établir le calendrier. « Toutes les équipes sollicitées sont touchées. C’est difficile à expliquer car on fait la même préparation, ce sont des choses qu’on ne prévoit pas. On est plus chargés que la saison dernière, on joue tous les trois jours. Karim (Ait-Fana) n’est pas là, John (Utaka) et Benjamin (Stambouli) non plus. On subit aussi la suspension de Mapou (Yanga-Mbiwa). Nous, on ne nous protège pas, on est exposé, contrairement à d’autres. Mais bon, on ferme notre gueule et on joue, s’est résigné le technicien héraultais, qui ne voit pas l’absence de Zlatan Ibrahimovic comme un plus pour son équipe. J’aurais peut-être préféré qu’il soit là. Les habituels remplaçants vont profiter de son absence pour tout donner et essayer de gagner leur place. C’est sûr que c’est un grand attaquant qui a apporté une dimension supérieure au PSG. »