Ligue 1
Classico – Bentalha: « C’est un jubilé pour nous »
Malik Bentalha est un jeune humoriste. Fan du Paris Saint-Germain, il s’est confié à SoFoot. Il est revenu sur ses souvenirs lors des différents Classico, mais aussi sur celui de ce soir.
PSG-OM, c’est un test pour les Parisiens ?
« Ce n’est pas un test, je veux que l’OM souffre comme on a souffert pendant dix ans quand on était dixième, quinzième. Là, c’est un jubilé pour nous. »
PSG-OM, ça te rappelle des bons souvenirs ?
« C’était nos trophées, les Classicos. Quand on a fait les 8 à la suite, c’était le Graal. À l’époque, on ne gagnait rien, alors on se contentait de ça. J’ai en mémoire les buts de Pauleta. Celui au Parc des Princes quand il lobe Brahim Hemdani et Fabien Barthez ou un autre quand il crochète Déhu et trouve la lucarne de Barthez. Y a le missile de Cissé, aussi.
Tu vois, j’en parle et j’ai plein de souvenirs qui reviennent, mais en vrai, le plus beau, c’est la finale de la Coupe de France 2006 avec les buts de Kalou et Dhorasoo. C’est la seule fois où on se jouait en finale. Si tu perds, tu ne sors plus pendant un mois. La finale de 2006 avec Moustache sur le banc (Guy Lacombe, ndlr), c’est le top. »
Avec l’arrivée de QSI, tu prends toujours autant ton pied devant le Classico ?
« Bien sûr ! C’est toujours aussi bandant. Que tu sois 13e ou 1er avec 20 points d’avance, c’est un match à ne pas perdre. La pression monte toujours avant le match. Et puis l’arrivée des Qataris, au fond, c’est normal. Paris c’est la capitale, la plus belle ville du monde, c’était inconcevable qu’un actionnaire ne vienne pas y mettre de l’argent. Au fond de moi, je savais qu’un jour, on aurait une grosse équipe comme ça.
Il fallait juste que les membres historiques acceptent de lâcher le club. Ce n’était pas évident. Surtout à des Arabes, même si des Américains sont venus entre les deux. Ça a pris du temps, et même si ça me fait mal de le dire, Sarkozy a œuvré dans ce rapprochement. »
1997, penalty ou pas sur Ravanelli lors de PSG-OM ?
« Jamais. Le mec se fait une auto-faute. Mais on s’est vengé avec Pascal Feindouno plus tard, quand Bordeaux est venu gagner le titre de champion de France au Parc des Princes. »
Ton plus mauvais souvenir d’un PSG-OM ?
« Le 3-0 de 2010 avec Cheyrou qui s’amuse dans la surface, c’est moche, aussi. L’histoire des minots au Parc des Princes, ce n’est pas terrible non plus. On en a pris des coups, mine de rien. Il fallait être costaud. »
Ton pronostic ?