Adversaires
Casoni « Le Barça, pour nous, c’est un bel exemple. Ce qu’à vécu Paris, à ce niveau-là, ça laisse des traces »
Après le cataclysme qui s’est déroulé mercredi sur le terrain du Camp Nou chacun y va de son avis personnel. A quelques heures de recevoir le Paris Saint-Germain sur la pelouse du Moustoir (dimanche, 29e journée de Ligue 1) l’entraineur du FC Lorient, Bernard Casoni, s’est exprimé en conférence de presse à propos du naufrage de mercredi. Il a livré son sentiment avec peut être un motif d’espoir pour l’équipe bretonne.
« On s’attendait à ce que le Barça presse, mais on ne s’attendait pas à ce scénario. Surtout quand Paris se retrouve à 3-1, normalement le match est terminé. Comme quoi dans le football, rien n’est terminé. C’est une situation qui peut nous servir puisque tout le monde nous a condamné, tout le monde nous voit descendre.
Mais dans le football, si mathématiquement ce n’est pas fait, il peut y avoir tous les retournements de situation. Le Barça, pour nous, c’est un bel exemple. Ce qu’à vécu Paris, à ce niveau-là, ça laisse des traces. Psychologiquement, je ne pense pas que ce soit facile pour eux. »
Paris doit réussir à se relancer contre Lorient, un adversaire largement à leur portée, mais il faut rester méfiant.
Après le traumatisme vécu mercredi soir face aux Blaugranas, les Parisiens devront reprendre leur petite routine du championnat de France, dimanche soir en clôture de la 29 éme journée. Bon dernier du championnat, le FC Lorient apparaît comme la proie idéale pour reprendre confiance. Cependant, il ne faudra pas oublier que les hommes de la capitale seront attendus de pied ferme du coté du Morbihan. Le moindre petit grain de sable, comme un but encaissé très tôt, pourrai enrayer la machine rouge et bleue déjà fragile.
Personne ne s’attendait à la tournure qu’a pris le match tant attendu face au catalan. Malgré cela, il va falloir se remettre vite en selle avec comme 1er objectif le titre de champion de France ainsi que les deux coupes nationales. Pas encore distancés dans la course au titre, les Parisiens devront gagner le maximum de points s’ils souhaitent inquiéter les troupes monégasques lancées à 100 à l’heure dans le sprint final. Un résultat tout autre qu’une victoire sonnerait comme un terrible échec, dans une semaine marquée au fer rouge pour tous les supporters parisiens.