Ligue 1
Bordeaux/PSG – les notes: derrière Ibrahimovic, le vide
Ce mardi soir, le Paris Saint-Germain se déplaçait au Matmut-Atlantique pour y affronter les girondins de Bordeaux. Un match d’une piètre qualité, avec des bordelais qui se sont efforcés de bien défendre sans prendre de risques (le match nul, dans tous les sens du terme, étant tellement plus plaisant qu’un match avec des actions), du coté du PSG peu de joueurs ont été en vue, et l’animation offensive a terriblement souffert.
Trapp – (6) Difficile de juger le gardien parisien sur le match de ce soir tant les attaquants adverses l’ont très peu mis en danger, quelques parades bien senties, mais il est vaincu sur l’égalisation girondine.
Aurier – (5) une prestation très moyenne de l’Ivoirien qui n’a pas proposé beaucoup de solutions dans son couloir droit même si il aurait pu être parfois mieux servi. Il a surtout cherché à se rassurer défensivement. A la 57e, sur un coup franc de Di Maria il aurait pu ouvrir le score de la tête mais il est sûrement gêné par David Luiz.
Marquinhos – (6) Une mauvaise relance dans la première demi-heure qui a failli coûter un but aux rouge et bleu, on ne l’a pas senti aussi serein que d’habitude mais il reste très fort dans les duels et a formé un duo solide avec son compère en défense centrale.
David Luiz – (6) Beaucoup de présence dans les duels, il est apparu un peu plus sûr que lors de ses sorties précédentes et a su s’imposer face aux attaquants bordelais, calmant à plusieurs reprises leurs ardeurs offensives.
Kurzawa – (5.5) Est-ce que la perspective de faire partie de la liste de Didier Deschamps l’a motivé? Même si c’était parfois désordonné, le latéral parisien a fait énormément d’appels dans son couloir gauche et n’a pas ménagé ses efforts mais il n’a pas réussi à se montrer décisif.
Rabiot – (3.5) Au regard de la composition du milieu de terrain ce soir, on attendait de lui qu’il prenne le jeu à son compte, force est de constater qu’il n’a pas su le faire et qu’il a déçu à l’image de son action en 1ère période dès la 3e minute. Remplacé par Maxwell qui, en quelques gestes a fait étalage de sa classe.
Nkunku – (6) Le titi parisien a tenté des choses intéressantes mais sans succès. Il a globalement fait le job et a cherché parfois à apporter le danger dans la surface adverse.
Stambouli – (4) Stambouli sans folie, peu de prises de risques, pas d’incursion dans la surface adverse, un match quelconque dans lequel il s’est efforcé de se concentrer sur les tâches défensives. REMPLACE par Thiago Motta à la 63e qui aura eu un impact inexistant sur le jeu du PSG, inexistant comme sur l’égalisation de Pallois où il laisse le girondin libre de frapper dans la surface.
Di Maria – (4) A l’image de ses coéquipiers, ses 45 premières minutes ont été remplies de déchets et de mauvais choix, il a tenté une reprise aux abords de la surface qui a frôlé le ciel, des passes en profondeur qui étaient pour la plupart adressées au gardien adverse. Décisif sur le but d’Ibra, cela restera son seul fait d’armes.
Ibrahimovic – (6.5) En première période il a beaucoup décroché tant il était agacé par les mauvais choix de ses partenaires et notamment à l’approche des 20m malgré de bons appels de sa part et quelques décalages intéressants. En 2e mi-temps sur un superbe centre tendu de Di Maria, il parvient à ouvrir le score de la tête sur sa première occasion (36e but).
Un match qui n’est pas fantastique, mais avec une efficacité impressionnante. Il aurait aussi pu avoir une passe décisive à son compteur, si Lucas avait eu la bonne idée de pousser la balle au fond plutôt que le goal alors qu’il était à 3 mètres du but.
Il sort sur blessure à la 71e remplacé par Jean-Kevin Augustin qui n’a pas pu (su?) se montrer à son avantage.
Lucas – (2.5) Une première mi-temps insipide où le Brésilien nous a rappelé à quel point il est agaçant dans ses prises de décision (à la 36e il rate une occasion de but énorme), dans ses déplacements et dans son positionnement.
Si on avait l’espoir qu’il se rattrape en 2é période, il a très vite douché cette pensée en continuant sur le même « rythme » malgré une belle occasion à la 90e, sauvée sur la ligne par un Bordelais. Un match à oublier, comme tant d’autres.