Ligue 1
Aulas défend encore les quotas en Ligue 1 « Avoir 4 joueurs formés sur la feuille de match »
Présent ce matin sur les ondes de la radio RMC, le président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas se prononçait sur la réforme des quotas qui est évoquée depuis quelques jours. Selon lui, quatre joueurs formés au club doivent être exigés sur chaque feuille de match. Et cette mesure serait dans l’intérêt de toute la Ligue 1, dont le Paris Saint-Germain.
« Il y a plusieurs initiatives. Limiter le nombre de joueurs professionnels, pour éviter une trop grande masse salariale. Deuxièmement, avoir des joueurs formés localement : il en faudrait 8. Avoir 4 joueurs formés par le centre de formation du club dans l’équipe qui joue le match. Au moins sur la feuille de match ».
Voilà ce que souhaite Jean-Michel Aulas lors des prochaines réformes. Il est sûr que pour l’Olympique Lyonnais cela ne pourrait pas poser de problèmes, étant donné que l’équipe se base déjà sur le centre de formation. Et pour le PSG, Aulas pense que ce sera une bonne chose.
« C’est dans son intérêt. A moyen terme, cela servira à tous, même au PSG ». Le club de la capitale a déjà généralement au moins trois noms formés au club sur ses feuilles de match, avec Aréola, Kimpembe, Augustinet Rabiot. Et le Paris-Saint-Germain regorge de talents, dont certains ont déjà signé professionnel, Ikoné, Callegari, Nkuku, Edouard ou encore Georgen devraient pouvoir être mis régulièrement sur les feuilles de match dans les années à venir.
Pour Aulas, cette réforme aurait aussi un impact sur les sélections nationales : « On a vu un certain nombre d’excès, comme des matches où on n’a vu aucun joueur formé au club… Je sais que Noël Le Graet y est favorable aussi, car ça a un impact sur les sélections. L’Italie l’a déjà imposé, je sais que l’Angleterre réfléchit malgré ses moyens considérables. Cela aura un impact sur l’équipe de France, cela plaira à beaucoup de présidents de club. »
Reste à voir quels présidents seront favorables à cette réforme, dont l’aide à la Ligue ne saute pas aux yeux. Cela peut pousser à investir sur la formation et il faudra que ce soit rapidement efficace. Ou les clubs auront un moment compliqué. Et si l’équipe professionnelle ne brille pas, les plus grands talents seront d’autant plus tentés par l’étranger, qui sait se faire tentant. Attention donc à ne pas perdre certains grands talents formés en France tout en s’empêchant de récupérés certains qui grandissent dans d’autres pays.