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Ce mercredi, dans le cadre des quarts de finale de Coupe de France 2024-2025, le Paris Saint-Germain affrontait le Stade Briochin au Stade Roazhon Park. Guillaume Allanou, entraîneur de l'équipe bretonne, s'est arrêté en conférence de presse après la victoire parisienne 0-7 (résumé vidéo Stade Briochin/PSG). Il a évoqué un petit regret, mais surtout un PSG beaucoup trop fort et qui a montré qu'il fait partie des "grands". Ce qui n'empêche pas de garder de très beaux souvenir. Allanou "c'est une machine de guerre" De la déception en tant qu'entraîneur ou président ? L'entraîneur n'est pas déçu, parce qu'on a résisté, on savait que c'était mission impossible. Après, mon rôle d'entraîneur était de faire croire que l'impossible était possible. Mais on savait qu'il fallait un alignement des planètes extraordinaires pour battre ce PSG-là. Peut-être que celui en rodage du début de saison, je ne dis pas qu'on aurait pu le battre mais on l'aurait peut-être un peu plus inquiété. Mais là c'est une machine de guerre. Donc pas plus déçu que ça. L'ampleur du score fait mal, mais tout le monde prend des tôles face à Paris en ce moment. A fortiori, un club de National 2 comme nous, semi-amateur, il n'y avait pas de raison que l'on puisse faire de miracle. Je suis content que l'on ait résisté, qu'il y ait 0-2 à la mi-temps. Il fallait être dans le match le plus longtemps possible. Dans le football, c'est le 3e but qui compte. J'aurais aimé qu'il soit pour nous, que l'on puisse croire un peu même si en mettre 3 ça semblait impossible. Mais je voulais que le plaisir dure. Malheureusement, on a pris le 3e but au tout début de la mi-temps. Allanou "C'est une forme de respect." Le 0-7, c'est du respect ?  Exactement. En mettant 0-7, ils nous ont respecté et même à la fin, quand on a lâché les chevaux et qu'on a essayé de pousser, ils ont défendu comme des morts de faim. Ils ne nous ont pas laissé en marquer un, alors que j'aurais bien aimé (sourire). C'est la marque des grands, d'envoyer des passages pour dire "on veut les meilleurs, on veut tout gagner, on ne veut pas prendre de buts". Ils envoient un message fort à la France et à l'Europe. C'est une forme de respect. Allanou "On s'est fabriqué un souvenir commun qui nous liera à jamais." Une belle soirée malgré la défaite ? Oui, c'était formidable, avec les drapeaux, le tour d'honneur...On va sortir de là avec des souvenirs et des images pleins la tête. On s'est fabriqué un souvenir commun qui nous liera à jamais, peu importe le parcours de vie ensuite. Que cela se termine devant autant de gens, qui nous remercient, que peut-on demander de plus ?
©Daniel Derajinski/Icon Sport

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Stade Briochin/PSG – Allanou heureux et sans appel: ce PSG là est injouable!

Ce mercredi soir, la magie de la Coupe de France opérait une fois de plus, puisque le Stade Briochin, club de N2, affrontait le Paris Saint-Germain pour les quarts de finale. Malgré un parcours exceptionnels, les bretons n’ont pu se hisser au niveau du club de la capitale, qui domine outrageusement en France et en Europe en 2025. L’aventure s’est donc arrêtée nette sur le score de 0-7 (voir le résumé vidéo Saint-Brieuc/PSG) pour les finistériens. Guillaume Allanou, président du club amateur, s’est arrêté aux micros de beIN SPORTS pour revenir sur ce beau parcours:

Allanou: « Ce Paris là était beaucoup trop fort, on sera les premiers à les supporter. »

Comment vous avez vécu ce match ?

Bien, parce qu’on savait à quoi on s’attendait. On a fait match nul avec Brest. Malheureusement ce Paris Saint-Germain là est injouable en ce moment. Je suis content parce que les garçons ont tout donné, c’est la récompense de tout leur travail. Je regrette le premier but et le troisième en tout début de la 2e mi-temps. Ce Paris là était beaucoup trop fort. Bravo à eux et on sera les premiers à les supporter.

Vous avez des regrets notamment avec vous attaquants qui prenaient pas assez la profondeur ?

Oui, notamment sur les situations de transition. Les deux venez tout le temps au ballon et c’était très facile pour le PSG de défendre en avançant. J’aurais aimé plus de courses. On a eu une ou deux séquences qui m’ont un peu donné des regrets. On aurait aimé mettre un but.

Vous regardez le chronomètre pour le premier but ?

Oui, je disais en staff que l’on avait tenu 15 minutes. J’aurais dû dire à mes joueurs de tenir 45 ou 90.

Après cette défaite l’entraîneur est en danger President? (Rire)

Si tous les entraîneurs qui perdent contre le PSG sont en danger il va y avoir beaucoup de chômeurs.

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