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Fernandez : « Pas de plan anti-Pastore »

A la veille du match face au PSG, Jean Fernandez s’est exprimé sur l’état de forme et l’esprit dans lesquels se trouvent ses joueurs avant d’affronter une grosse équipe comme le PSG.

L’entraîneur de l’AS Nancy-Lorraine a fait parler son expérience à son groupe et lui a demandé de prendre cette rencontre comme une autre, même si l’adversaire est de taille. « Nous nous sommes préparés de la même façon. Mais quand on joue le premier du championnat et là, c’est à Paris, il y a beaucoup de motivation. Il n’y aura pas lieu de motiver les joueurs. La motivation vient du fait de jouer dans la capitale, qu’ils soient premiers du championnat, et d’évoluer contre des grands joueurs, à l’image de Pastore. Pour certains de nos joueurs, il s’agit de leur premier match au Parc des Princes, ce sera une motivation supplémentaire. Mais il ne faut pas mettre plus de pression.»

Si l’ancien coach de l’OM et d’Auxerre est conscient du talent de Javier Pastore, il n’a pas prévu de mettre en place un plan spécifique pour contre l’Argentin. « Non, on n’est pas dans cet état d’esprit. Ce qu’il faut, c’est qu’on fasse un gros match sur le plan défensif pour voir, ensuite, comment les velléités offensives peuvent se passer. Il n’y aura pas de plan anti-Pastore. Ménez est certes suspendu mais il y a Gameiro, Nene, beaucoup de joueurs de qualité. Le plus important, c’est que nous soyons bien organisés, qu’on fasse un gros match. A ce moment-là, on pourra les inquiéter. Si on n’est pas dans un bon jour, ce sera difficile pour nous

Après ses matches poussifs en Europa League et son match nul à Bordeaux, le PSG donne l’impression de subir un petit coup de mou mais les Nancéiens s’attendent à rencontrer une équipe parisienne revigorée. « Ils sont peut-être moins bien mais ils gagnent tous leurs matches et sont leaders. J’aimerais bien ne pas bien jouer et avoir un peu plus de points. Je pense qu’il faut que nous fassions un gros match. Mais en regardant les matches qu’il nous reste à disputer jusqu’à la trêve, on se dit que ce n’est pas à Paris qu’on va prendre des points. Après, le football reste le football. On va y aller avec l’envie de faire quelque chose. Mais il y a un rapport de forces, un déséquilibre entre leurs qualités et les nôtres », a conclu Jean Fernandez pour France Football.

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