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PSG - Mario Kempens "Javier est encore loin de son meilleur niveau"

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PSG – Pastore, des risques géniaux..tant qu’il joue haut

         Javier Pastore s’impose comme le maître à jouer du Paris Saint-Germain, touchant une quantité impressionnante de ballons (144 contre Lorient). Il est souvent l’élément déclencheur des attaques parisiennes, capable d’orienter et d’accélérer le jeu à l’instar d’un Marco Verratti. Mais c’est bien mieux s’il évite de jouer bas.

   Malgré des statistiques plutôt faibles, en témoigne ses 3 buts et 6 passes décisives en L1 cette saison (total qui pourrait toutefois être beaucoup plus élevé si ses coéquipiers étaient plus adroits devant le but), il est omniprésent sur toutes les phases offensives de l’équipe.

   Toutefois, quand l’équipe se met à reculer, sa présence se fait plus discrète. Malgré ses progrès indéniables sur les phases défensives depuis cette saison, il a tendance à s’effacer quand le bloc joue plus bas. Plus que son apport réduit sur ses phases de jeu, c’est aussi ses pertes de balles dans les zones dangereuses qui peuvent lui être reprochées, à l’image de sa passe en retrait raté en fin de match contre Lorient qui aurait pu mettre en difficulté la défense. La nonchalance est à exclure d’après les efforts qu’il fait sur le terrain, même s’il joue parfois un peu « facile ». C’est de la prise de risque. C’est qui est bien, parfois, au bon endroit surtout.

Pasotre

Si Pastore a pu mettre le pied sur le ballon, il n’y a aucun doute (ou presque) qu’il a pu le garder

   L’Argentin prend beaucoup de risques, certes souvent payant quand il joue vers l’avant mais qu’il faudrait gommer quand Paris joue dans son camp. Leader technique doté d’une bonne lecture de jeu, il doit parvenir à s’imposer quand Paris est en difficulté et amorcer sans relâche un jeu offensif comme il a su le faire en Ligue des Champions contre Chelsea. Alors bien sûr, c’est plus facile pour lui quand il joue dans le rôle d’électron libre, plus proche du but adverse distribuant le jeu sur Ibrahimovic et Cavani et nous régalant par ses gestes techniques improbables.

   Lors du dernier match, face à Lorient (3-1), quand Lavezzi est sorti laissant sa place à Rabiot, Pastore est monté d’un cran sur le terrain et Paris s’est procuré beaucoup plus d’occasions. Il obtient d’ailleurs le second pénalty et réalise un enchaînement sublime repoussé par Lecomte en fin de match.

   Influent sur le jeu, il ne déçoit pas souvent cette saison et s’est imposé comme un titulaire indiscutable. Il n’a pas beaucoup soufflé cette saison (joueur le plus utilisé derrière Sirigu) mais on aura besoin de lui pour cette fin de saison qui s’annonce passionnante et chargée. Difficile aujourd’hui de se passer d’un tel J. Pastore, tant qu’il se souvient où et comment prendre les risques dans ses passes.

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