LDC
Real/PSG – Pour Frank Leboeuf, l’arbitre était dans son droit de revenir à la faute et de se déjuger
Le Paris Saint-Germain a longtemps souffert face au Real Madrid de Zinedine Zidane ce mardi en Ligue des Champions avant de revenir au score en fin de rencontre (2-2). Il aurait pu en être autrement si l’arbitre n’avait pas annulé son penalty pour une faute de Gueye au départ de l’action. Contrairement à beaucoup d’observateurs, Frank Leboeuf, ancien défenseur international aujourd’hui consultant, estime lui que Mr Dias était dans son droit de revenir sur sa décision.
“Il y a faute, ou il n’y a pas faute. Le fait est qu‘Idrissa Gueye pousse Marcelo, peu importe si l’autre en rajoute. Dans ce cas précis, il le pousse pour se faire de la place. Donc, il y a faute; Ce n’est pas un coup d’épaule où on pourrait se dire : là c’est tendancieux… Non, là c’est : je pose les deux mains, et je pousse Marcelo. L’arbitre a le droit de se déjuger. », a déclaré Leboeuf.
Ce qui est gênant dans ce fait de jeu est que l’arbitre est très bien placé au moment de la poussette, à 5 mètres. Mr Dias fait de suite signe qu’il n’y a rien, estimant que Marcelo refuse l’engagement et se laisse tomber. Interpellé par l’assistance vidéo, il finit par se déjuger et annule donc le reste de l’action, à savoir le penalty et le rouge pour Courtois.
Qu’il ait le droit de le faire ou non n’est pas tant la question qu’il faut se poser, il faudrait plutôt se demander si cette pratique va devenir la norme après avoir été expérimentée sur le PSG pour la première fois. Mais il faut bien une première fois à tout et heureusement le club de la capitale s’en tire sans frais cette fois-ci. C’est un moindre mal.
2 - 2Ligue des Champions
Stade Santiago Bernabéu Real Madrid / PSG - 5e journée des groupes de la Ligue des Champions |