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PSG/Real Sociedad - Luis Enrique en conf : difficultés, choix, milieu et tactique
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PSG/Real Sociedad – Luis Enrique en conf : difficultés, choix, milieu et tactique

Le Paris Saint-Germain s’est imposé 2-0 face à la Real Sociedad (résumé vidéo PSG/Real Sociedad) ce mercredi au Parc des Princes dans le cadre des 8es de finale allers de la Ligue des Champions 2023-2024. Après ce match, l’entraîneur parisien Luis Enrique (53 ans) s’est exprimé en conférence de presse. L’Espagnol a notamment évoqué son plan tactique, son discours à la mi-temps ainsi que le changement de visage de son équipe. 

Enrique «pendant la seconde période nous avons rehaussé notre niveau de jeu»

Quel est vôtre regarde sur la première mi-temps et quels ont été vos mots à la pause ?

«Je ne me rappelle pas de ce que j’ai dis. Mais les deux périodes ont été très différentes. Durant la première la Real Sociedad a été meilleure que nous. Ils ont récupéré beaucoup de ballons et nous étions incapables de les presser. Nous avons perdus énormément de ballons, nous étions en difficulté. Et pendant la seconde période nous avons rehaussé notre niveau de jeu. Le match a changé.

Nous avons commencé à presser et gagner les ballons. Nous étions meilleurs au milieu de terrain. Nous sommes parvenus à créer des espaces. Le but pour le 1-0 vient d’une stratégie pour quand ils étaient redescendus à 10 et cela nous a permis de prendre confiance et gagner le match.»

Vous avez choisi de titulariser Beraldo à la place de Lucas Hernandez, avait-il un problème physique ? 

«Non, aucun problème. Vous êtes journaliste, c’est pour cela que vous posez la question. Je suis coach et c’est pour ça que je choisis qui joue, qui démarre. J’ai titularisé les onze joueurs qui étaient pour moi prêt à démarrer. Si je devais recommencer je ferais les mêmes choix.»

Enrique «Ils voulaient qu’on donne tout sur le terrain et rien de plus»

Qu’avez vous dit à vos joueurs durant la mi-temps pour que l’équipe change autant de visage ?

«Je ne me souviens pas. Un grand cuisinier ne révèle pas ses recettes. L’autre jour les supporters sont venus à l’entraînement, pour nous apporter leur soutien. Ils voulaient qu’on donne tout sur le terrain et rien de plus, peu importe si nous gagnons ou perdons. Nous devons rester loyal. Nous n’avons pas eu la bonne attitude en première période et face à une telle équipe cela se transforme en cauchemar.»

Enrique «Ils ont commencé à souffrir quand on a commencé à marquer et prendre confiance.»

Est-ce que vous pensez que la Real Sociedad a plongé physiquement en seconde période ? 

«Vous m’avez demandé récemment comment Brest avait égalisé contre nous, que c’était aussi sur l’aspect physique. Real Sociedad a parfaitement préparé son match. Comme le PSG. Vous ne pouvez pas expliquer une mauvaise période seulement par le manque de physique, vous devez analyser la performance profondément.

Toutes les équipes sont bien préparées.  Ils ont commencé à souffrir quand on a commencé à marquer et prendre confiance. C’est normal. Nous devrons être prudent à San Sebastian, car c’est une très très bonne équipe.»

Vous avez permuté entre Vitinha et Fabian Ruiz en seconde période, qu’est-ce qui a provoqué ce changement ?

«L’intention de garder le ballon. Vitinha est un joueur dynamique, qui a la capacité de garder le ballon. Nous avons vu le meilleur de Vitinha et de Fabian Ruiz. Warren Zaïre-Emery a aussi été très bon. En seconde période nous devions changer notre mentalité, prendre confiance en récupérant des ballons et en prenant le dessus sur l’adversaire. Notre confiance à grimper et nous étions à ce moment capables de dominer un match qui était jusqu’à lors très difficile pour nous.»

Est-ce que les faiblesses au second poteau chez la Real Sociedad avaient été identifié ?

«Non, la vérité c’est que la Real Sociedad est excellente en terme de stratégie. Ils sont meilleurs que nous sur coup de pieds arrêtés.»

Enrique «Vous devez connaître votre adversaire, mais le football est imprévisible»

Le début de match de la Real Sociedad vous a-t-il surpris ? 

«Pas vraiment non. Ils nous ont pressé avec six joueurs, habituellement en Ligue 1, l’équipe presse avec sept joueurs. Ça n’a pas d’importance de savoir dans quel domaine l’adversaire est bon. C’est ce qui est magique dans le football. Parfois vous faites des erreurs et tout peut basculer très rapidement.

Vous devez connaître votre adversaire, mais le football est imprévisible. Il y a tant de joueurs, de situations, que même si vous connaissez tout par coeur une équipe peut prendre un but de la même manière. C’est pour ça que le football est imprévisible.»

Les sorties de balles ont été énormément travaillés durant ces derniers mois au milieu de terrain, c’est ce qu’on a vu en seconde période ?

«Quand je suis arrivé ici, vous avez vu une révolution dans l’équipe et dans nos objectifs. J’aime cette progression. C’est mon idée du football de devenir une équipe difficile à presser. Si une équipe presse, prend des risques, nous sommes capables d’aller au travers de cela, mais nous n’y sommes pas parvenus en première mi-temps. La Real Sociedad pressait très bien et récupérait beaucoup de ballons. Bien sûr nous devons encore progresser nous ne sommes qu’au début de la seconde partie de saison.»

 

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