LDC – Matuidi debriefe PSG/Manchester City « j’ai de l’espoir »

Présent dans Téléfoot ce dimanche, Blaise Matuidi est revenu sur le quart de finale aller de la Ligue des Champions qui a opposé le Paris Saint-Germain à Manchester City (2-2). Dans le cadre de l’émission « Blaise Runner » que lui consacre TF1, il aborde les différents temps forts qui ont ponctué la rencontre :

« J’ai en tête la première action du penalty et, pour moi, je pense qu’il y avait penalty. Je fais le crochet et il me touche derrière au niveau du dos avec le bras. Il me déséquilibre. Pour moi, il y a penalty. »

Puis il revient sur le penalty sifflé en faveur du PSG.

« Il y a un autre penalty juste après qui est un petit peu de compensation. David Luiz joue bien le coup. Et Ibra le tire quand même bien. Après, c’est la loterie mais Joe Hart va quand même vite au sol. »

Il y a bien un contact sur l’action de David Luiz mais comme l’admet Matuidi, le Brésilien joue bien le jeu. Le gardien anglais avait dû étudier la façon de tirer du suédois et il a su le parer efficacement.

Ibra a ensuite une belle occasion de se rattraper :

« Après ce penalty, on a encore l’occasion de marquer. Cela part d’un bon pressing, j’intercepte bien et Thiago fait une passe superbe pour Ibra qui a fait un super appel et puis, là, je pense que c’est un manque de réussite. Le gardien sort bien aussi. »

Malheureusement c’est l’inverse qui se produit et les Citizens ouvrent le score :

« Il y a aussi cette action qui me reste dans la tête, c’est ce mauvais choix que je fais et qui amène le but de City. Je fais malheureusement une mauvaise passe. Il y a un bon pressing de leur part mais ce n’est pas un bon choix de ma part. Je dois ouvrir sur le côté… Il y a eu plein de faits de jeu comme ça qui nous ont donné l’impression que ce n’était pas notre jour. »

Par le biais de cette dernière phrase, l’international français traduit l’état d’esprit de l’équipe durant le match. Comme on a tous pu le constater, les joueurs de Laurent Blanc ont parfois semblé très fébriles comme paralysés par l’événement.

Un homme va tenter de remettre l’équipe a l’endroit malgré ses deux loupés, et c’est Ibra:

« Après, on a justement cette réussite par la suite avec Ibra qui fait un super pressing. Cela nous remet dans le match et il y a cette occasion où je me retrouve sur le côté. Je pense que j’étais encore en train de penser à mon action où j’ai raté ma passe et qui a fait but. Ce genre de passes, d’habitude, cela me réussit et cela se voit que, là, j’étais encore dans mes pensées et je ne suis pas assez lucide pour transmettre un bon ballon à Cavani qui nous permettrait de revenir à la mi-temps avec ce 2-1. »

Conscient d’avoir raté son match, Blaise analyse avec lucidité les carences dont il a fait preuve sur la pelouse du Parc des Princes.

Et comme un symbole il récoltera un carton jaune qui le privera du match retour :« Malheureusement, il y a cette action qui me prive du match retour. Je le vois comme une injustice à ce moment-là. Je pense qu’Otamendi savait que j’allais être suspendu quand je le vois se rouler comme ça et se relever par la suite. Je suis très déçu parce que je ne vais pouvoir aider mes coéquipiers au retour. »

L’arbitre a eu la main lourde car la faute sur Otamendi ne méritait pas du tout un carton, il n’a d’ailleurs pas été transcendant durant cette rencontre multipliant les décisions incohérentes.

Si il déplore le second but des joueurs de Manuel Pellegrini « on voit tout de suite que c’est de la malchance, c’est un coup de billard », il se veut résolument optimiste pour le retour:

« 2-2, c’est une première manche, rien n’est joué et on a démontré qu’on pouvait avoir des situations et marquer. Je pense qu’on va marquer et j’ai confiance. J’ai de l’espoir parce que je connais mon équipe. »

Le milieu parisien va donc manquer ce match retour que l’on espère épique, avec une victoire du Paris Saint-Germain au bout du temps réglementaire. Le staff technique devra veiller à préparer au mieux les joueurs car l’ambiance risque d’être électrique, mais dos au mur les joueurs de Laurent Blanc ont déjà montré qu’ils étaient capables du meilleur. On remet ça ?