LDC – « Le pire des tirages » mais « j’ai envie d’y croire »

        Le Paris-Saint-Germain va recevoir son meilleur « ennemi » depuis la reprise du club par le fond d’investissement Qatari (cinq rencontres) pour une seule défaite, et si l’on écoute la plupart des consultants, ou sportif français, il n’a aucune chance. Bruno Salomon, sur France Bleu 107.1, leur rappelle que Paris aussi a ses chances.

« Si on écoute tout le monde, pas la peine de jouer ce quart de finale. Le PSG va se faire sortir, et puis c’est tout. C’est marrant, ça ressemble au précédent tirage au sort, PSG-Chelsea. Blablabla, vous me rappelez qui est en quart de finale ? Le PSG, merci… Après, je ne dis pas que j’ai sauté de joie, c’est le pire des tirages avec Munich. Mais, c’est comme ça.

Le PSG va devoir affronter les Harlem Globe Trotters. Les Neymar, Messi ou Suarez vont venir au Parc des Princes, stade où Paris a fait tomber le Barça en septembre. Alors pourquoi pas le refaire ? J’ai envie d’y croire. Ce PSG ne lâche jamais aussi bien ses coups que quand il est outsider! »

   Beaucoup ont déjà affirmé que le PSG est très mal avec ce tirage, pourtant si on s’en réfère aux statistiques, Paris détient le record pour un club français d’invincibilité en Europe à domicile (33 matchs sans défaite), une forteresse imprenable. Et le club de la capitale y a affronté quelques équipes du gotha européen (Barcelone, Dortmund, Benfica, Porto, Valence, Chelsea…).

   Alors pourquoi ce scepticisme? Comme le dit Bruno Salomon, le club de la capitale n’a rien à envier aux autres, certes ce n’est pas le tirage le plus simple et de loin, mais à ce niveau de la compétition, il n’y a pas de petite équipe, et le PSG est respecté en Europe! Cette double confrontation intervient dans un calendrier plus que chargé, avec un Barça retrouvé et la triplette Messi-Neymar-Suarez carbure à plein régime.

   Mais tout le monde le sait, le PSG se transcende lors des gros rendez-vous, alors pourquoi être si septique, surement un problème bien Français. Aux Parisiens de prouver que la montagne barcelonaise n’est pas infranchissable et que depuis la reprise du club et le quart de finale manqué face à ce même Barca, Paris a bien grandi.

Matteo Colafranceschi