LDC – Hermel « Le Barça, quand on les prend à la gorge à la sortie de balle, ils peuvent déjouer »

Le 14 février, le Paris Saint-Germain sera opposé au FC Barcelone dans le cadre des 8e de finale de la Ligue des champions. Sur RMC, Frédéric Hermel, journaliste spécialiste de la Liga, a évoqué le futur adversaire des parisiens :

« J’ai une bonne nouvelle pour les Parisiens, il est possible de défoncer le Barça pendant 45 minutes ! On l’a vu avec cette seconde période contre l’Atlético. Mais il faut avoir un public de folie, il faut avoir Simeone sur le banc, il faut des joueurs comme Torres, qui connait mieux que personne les valeurs du club…

Il est rentré à la 46e, il a révolutionné le match. Le Barça, et ce n’est pas la première fois, quand on les prend physiquement avec un pressing très haut, quand on les prend à la gorge à la sortie de balle, ils peuvent déjouer, ils peuvent être imprécis, ils peuvent faire beaucoup de fautes. Cela a permis à Griezmann de marquer un but. L’Atlético a eu plein d’occasions. Sauf que je passe à la mauvaise nouvelle : Suarez et Messi ont mis deux buts d’extra-terrestres ! Contre ça on ne peut rien faire, même avec la meilleure défense du monde ! »

En clair, presque rien de nouveau sous le soleil, face au Barça il faudra être à 300% et espérer que le trio d’attaquant des Blaugrana ne soit pas performant. Le problème est que dans cette équipe le danger peut venir de partout et qu’on sait d’avance que la défense parisienne aura beaucoup de travail. Toutefois, on a vu cette saison que les Catalans ont perdu un peu de leur sérénité à la relance. Il semble un peu plus possible d’aller chercher des ballons, mettre le danger et les faire douter.

Bien évidemment, 45 très bonnes minutes ne suffiront pas pour pouvoir « défoncer » le FC Barcelone et passer le tour suivant. Les Parisiens le savent et Unai Emery encore plus, fort de son expérience en Espagne.

Une chose est certaine cependant, Paris devra se présenter avec ses meilleurs joueurs face à l’équipe de Luis Enrique, Javier Pastore en est un, tout comme Marco Verratti. Pour ces deux là et pour des raisons différentes, le doute subsistera jusqu’à la date fatidique.