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FC Barcelone/PSG – Larque: « Le PSG est une parodie de football »
Jean-Michel Larqué exprimait son mécontentement sur RMC après la défaite 6-1 du Paris Saint-Germain face au FC Barcelone en huitième de finale retour de Ligue des Champions. Victoire des catalans par 5 buts d’écart synonyme de qualification au tour suivant, une « Remontada » historique et un PSG humilié.
» Il y a de l’incrédulité. A dix minutes de la fin, ça faisait 3-1. Et puis il y a des choix. On a encensé Unai Emery au match aller, à juste titre, mais là quand il fait sortir Draxler, un attaquant qui porte le danger, qui a été magnifique au match aller et qui n’a pas été mauvais là, et qu’on fait rentrer Aurier, à mon avis on lance un signe très, très négatif. C’est incroyable.«
Le choix d’Emery n’est effectivement pas très compréhensible. Mais on se devait de lui faire confiance. Cela n’a au final pas marcher, mais le coaching n’est pas seul et unique responsable de cette humiliation.
« C’est une faute professionnelle à tous les étages, à tous les niveaux. Et puis surtout, sur le plan du comportement des joueurs, ils ont tout fait pour se mettre dans de sales draps. A l’image du premier but, où Trapp oublie de sortir. Le PSG est une parodie de football. Unai Emery, je le répète, sur ses changements, n’a pas le droit de faire ce qu’il fait, alors qu’à ce moment-là les Barcelonais ont déjà la tête sous l’eau.«
C’est le collectif au complet qui a été mauvais hier soir. En partant du gardien jusqu’au coach, personne n’est irréprochable et les erreurs passées n’ont pas servi de leçons visiblement.
« On parle du sixième but parce que c’est l’estocade. Mais lorsqu’au bout de 25, 30 ou 35 minutes de jeu Cavani n’a pas passé le milieu de terrain et a joué numéro six. S’il joue à cette place pendant cinq minutes et que l’entraîneur lui dit de faire 25 mètres, il va le faire.«
Les Parisiens ont beaucoup subi et ont beaucoup trop joué en retrait, l’exemple évoqué d’Edinson Cavani l’illustre parfaitement. Au lieu d’être agressif et se montrer présents comme au match aller, à presser fort pour indiquer que la précédente victoire n’était pas une erreur de parcours, les Parisiens ont préféré défendre. Un mauvais choix tactique…