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FC BALE/PSG (1-2) : Les notes des Parisiens : Meunier décisif, Aréola fautif
Quatrième journée de Ligue des Champions opposant le FC Bâle et le Paris Saint-Germain. L’ampleur du score (3 à 0 pour le PSG) du match aller ne reflétant pas les difficultés qu’avaient rencontré les Parisiens, c’est donc un match difficile qui s’annonçait ce soir. Malgré tout, les Parisiens se devaient de l’emporter et d’enfin réaliser un match plein en Ligue des Champions, tant sur le plan du contenu qu’au niveau du score. Monopolisant le ballon tout au long du match, le but de Blaise Matuidi est venu récompenser une première période assez aboutie. Mis en difficulté par un but heureux des Suisses, il aura fallu une fantastique reprise de volée de Thomas Meunier en fin de match pour que les Parisiens s’imposent dans la douleur.
Areola (5) : Très chanceux à l’aller (trois poteaux pour le FC Bâle), le portier parisien a sorti le match qu’il fallait ce soir jusqu’à la 75ème minute. Serein sur sa ligne (15ème) et autoritaire dans les airs (38ème, 45ème), il n’a pas beaucoup été sollicité dans ce match. Malheureusement une erreur d’appréciation de la trajectoire du ballon vient plomber son match. C’est sa première erreur depuis qu’il est titulaire, on attend de voir s’il saura s’en remettre.
Meunier (7) : Il tarde à faire un match référence et on l’attendait donc au tournant ce soir. Très incisif en début de match sur son côté droit, c’est de lui que sont venues les principales occasions de la première période. C’est dommage que ses actions défensives soient souvent limites, à l’image de cette talonnade dans l’axe (35ème). Passeur décisif sur le but de Matuidi, puis buteur sur un bijou de reprise de volée. Offensivement, il a été dans tous les bons coups ce soir. C’est son match le plus abouti depuis qu’il porte les couleurs du PSG.
Kurzawa (5.5) : Peu en vue offensivement en première mi-temps et plutôt moyen dans ses transmissions de balles. Il s’est bien repris en deuxième période en se montrant dangereux offensivement par ses centres, et plus rigoureux en défense. Il a du mal tout de même à retrouver son niveau du début de saison.
Marquinhos (6,5) : Peu sollicité par les attaques suisses, il a fait son boulot. Laissant la première relance à ses coéquipiers, il s’est concentré à bien défendre en montant en régime après la sortie de Thiago Silva.
Thiago Silva (7) : Au match aller, on l’avait rarement vu autant en difficulté que face à Doumbia. Il le retrouvait ce soir et a montré que ce n’était qu’un mauvais souvenir. Omniprésent dans les duels et jamais mis en défaut par l’Ivoirien, il avait à cœur d’effacer son mauvais match aller. Très bon match du Brésilien. Sorti sur blessure à la mi-temps.
Puis Krychowiak (6) : Positionné en défense centrale, il a bien coupé les trajectoires notamment dans les ballons dans son dos. Très bon dans le jeu aérien, son inexpérience au poste de défenseur central ne s’est pas fait sentir.
Thiago Motta (6) : Préféré à Adrien Rabiot, on avait envie de le voir faire une grande performance ce soir. Comme à son habitude, il a touché un très grand nombre de ballons et a donné le tempo du jeu parisien. Il a tenté quelquefois de transpercer les lignes par une passe verticale qui a souvent apporté le danger. Plus haut sur le terrain en deuxième mi-temps, on l’a vu assez souvent presser, avec réussite, le porteur de balle adverse. On souhaiterait le voir plus souvent porté vers l’avant dans ses transmissions.
Verratti (7) : Très disponible pour ses coéquipiers, il a abattu un travail considérable que ce soit dans la récupération du ballon ou dans la construction du jeu. Il a paru beaucoup plus en jambes que lors de ses dernières sorties, ce qui montre qu’il est en train de retrouver sa plénitude physique.
Matuidi (6,5) : Très combatif comme à son habitude, il a manqué de réussite dans certains de ses choix, notamment en un contre un. Conquérant et ne baissant jamais les bras, il a fourni un travail considérable pour aider Kurzawa lors des phases défensives. Opportuniste sur son but, ses efforts ont été récompensés.
Di Maria (5) : Dans l’œil du cyclone ces derniers temps, il sortait d’une belle performance face à Lille en Ligue 1. Il a été omniprésent dans les vingt premières minutes de la rencontre, mais lorsque les Bâlois ont commencé à mettre davantage de pression par la suite, il a levé irrémédiablement le pied. Alternant le bon et le moins bon pendant la deuxième période, notamment dans ses choix lors des nombreuses contre attaques parisiennes, c’est un Di Maria en demi-teinte ce soir.
Lucas (4.5) : Transparent en première mi-temps, le Brésilien n’a jamais pesé. Plus en vue par la suite, il a davantage influé sur le jeu du PSG en début de seconde période lorsque le PSG procédait en contre et qu’il pouvait dévorer les espaces libres. Ceci dit, c’est beaucoup trop insuffisant pour un titulaire à part entière.
Cavani (4.5) : Maladroit sur sa première occasion franche (18ème), il a joué à contretemps de ses coéquipiers. Trop souvent hors-jeu et perdant beaucoup de ballons, c’est le Cavani qu’on n’aime pas voir qui était sur le terrain ce soir.
Emery (5) : Il a choisi la continuité en gardant son 4/3/3 et a préféré Motta et Kurzawa à Rabiot et Maxwell pour commencer la rencontre. Des choix discutables, mais la maîtrise parisienne en première période donne plutôt raison au coach parisien. On note tout de même une nouvelle très bonne rentrée de Rabiot, qui mérite d’être titulaire bientôt. Quant à Maxwell, il aurait pu être en difficulté face à la vitesse des joueurs de couloir du FC Bâle
Le remplacement sur blessure de Thiago Silva par Krychowiak, pas spécialiste du poste a été intéressant notamment par l’apport du Polonais dans le jeu aérien ainsi que dans la première relance. Cependant, on peut reprocher à Unai Emery, ses changements qui arrivent tard dans le match, alors qu’avant le but des Suisses, on sentait que certains joueurs manquaient de fraîcheur. Et on peut se poser des questions ce qui pousse le coach espagnol à n’utiliser Jesé et Ben Arfa que quelques minutes dans les matchs, alors que Lucas et Di Maria commencent généralement à marquer le pas autour de la 65e minute.