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Daniel Riolo «Ça donnera quoi contre les ‘vrais’ gros ?»
Dans son édito sur le site de RMC, Daniel Riolo est revenu sur la victoire du Paris Saint-Germain 5-0 face à Malmö, qui le qualifie donc pour les 8e de finales de Ligue des Champions.
«La qualification pour les 8es n’ayant jamais fait de doute, il fallait juste imprimer la carte d’embarquement. Ça s’est fait très vite. 3e minute, Rabiot. Di Maria, 10 minutes plus tard. Le match est vite plié. Le PSG est bon et dégage beaucoup d’assurance. Sans vraiment forcer, Paris est nettement au-dessus et ce n’est pas une surprise. La fête d’Ibra se passe comme prévu. Ça ressemble à un match de L1, sauf que l’adversaire est moins résigné.
Les joueurs ? Tous bons ou presque. Cavani est toujours aussi étonnant. Il est capable de sortir des ballons avec classe, il peut faire des orientations de jeux parfaitement pensées et par ailleurs contrôler des ballons comme un joueur de seconde zone. Il semble alors comme perdu, incapable de se servir de ses pieds. Il y a un paradoxe parfois inexplicable chez ce joueur.
En attendant le printemps et les réponses, le PSG s’amuse. Ibra marque, puis Di Maria encore. 4-0. C’est propre. C’est comme les gros en Ligue des champions, sans tâche. Et pour ne pas salir le match, Malmö rate même un peno.
Recevant chez lui, Ibra est généreux et offre un coup franc à Lucas. Un truc totalement original. Le cadeau est accepté. 5-0. « Standing ovation » pour la star locale. La soirée parfaite.»
Une qualification logique pour le Paris Saint-Germain et intéressante dans le contenu, puisque le PSG a encaissé qu’un seul but et en a inscrit 10. Une preuve que les Parisiens sont beaucoup plus sérieux et affichent un niveau supérieur à celui de l’an passé.
Maintenant, la première partie de saison va se terminer tranquillement pour ensuite démarrer cette seconde partie avec les phases finales de Ligue des Champions. Espérons un peu de chance pour les tirages afin d’éviter une élimination prématurée qui serait forcément très mal vécue par les dirigeants parisiens, mais un mauvais tirage pourrait aussi être signe d’exploit comme ce fut le cas l’an passé.
Face à des grands d’Europe, il faudra faire mieux qu’hier soir, c’est vrai. Mais il n’y avait pas de raison de se donner à fond durant tout le match hier soir en Suède, dans un calendrier très chargé, alors que le match était assez vite presque plié, et c’était le cas à la 50e minute. Dans des plus grands matchs, il faire plus, sur toute la rencontre, et les Parisiens le savent. Et ils le feront certainement.