Bayern/PSG : Le match qui nous a marqué : l’efficacité n’était pas allemande

Le Paris Saint-Germain affronte le Bayern (diffusion Bayern/PSG sur Canal+ et RMC Sport) ce mercredi à l’Allianz Arena (coup d’envoi à 21h) dans en 8e de finale retour de la Ligue des Champions 2022-2023. L’occasion pour nous d’avancer avec une nouvelle rubrique : le match dans notre mémoire. Nous (1 seul rédacteur à chaque fois) essaierons à chaque rencontre de vous parler d’une du passé qui nous reste en tête ou/et dans le cœur. Cette fois, place à une victoire pas si éloignée : le 7 avril 2021 en quart de finale aller de la LDC.

Il faut un moment particulier pour avoir enfin de se replonger dans cette fin de saison globalement pénible avec le coach Mauricio Pochettino, mais on peut lui accorder que le parcours en Ligue des Champions a été lui plutôt intéressant en s’arrêtant en demi-finale (contre Manchester City). A ce moment, Paris peinait toujours à convaincre en Ligue 1 (qu’il n’a pas gagné) mais avait éliminé le FC Barcelone en 8e de finale. On pouvait alors se demander ce qui était possible contre le Bayern.

Un effectif qui a beaucoup changé.

Surtout que l’effectif n’était pas au complet, avec par exemple Colin Dagba qui était titulaire ce soir-là dans le couloir droit dans une composition très différente de l’équipe alignée ce soir :

Mbappé

Draxler – Neymar – Di Maria

Gueye – Danilo

Diallo – Kimpembe – Marquinhos – Dagba

Navas.

On pensait alors que ce PSG pouvait à chercher à bien tenir et à contrer un Bayern Munich très offensif aux failles défensives. On a eu les contres, notamment menés par Neymar et Mbappé. Cela avec une ouverture du score dès la 3e minute de jeu contre un Neuer loin de son meilleur moment. Et puis il y a eu la superbe passe de Neymar (le fameux joueur qui pose problème à Paris) pour Marquinhos, qui avait terminé avec l’indéboulonnable « plat du pied sécurité ».

Beaucoup moins de tirs, plus de buts.

Le problème, c’est que Paris était loin d’avoir la solidité espérée. Et la blessure de Marquinh os juste après son but (pour l’entée d’Ander Herrera et le repositionnement de Danilo en défense) n’avait pas aidé. Il avait été pour le moins logique que le Bayern inscrive 2 buts (Choupo-Moting, évidemment, et Müller) pour revenir à 2-2.

Surtout, on pouvait remercier Monsieur Navas qu’il n’y ait pas eu plus de buts sur les 31 tirs pour 12 cadrés. Il avait dégoûté le Bayern et prouvé encore une fois qu’il fait partie des meilleurs. C’était d’autant plus dur pour les Allemands, pourtant placés généralement comme spécialistes de l’efficacité, que le PSG a marqué un 3e but sur une très belle action de Mbappé. Les Parisiens ont fini avec un beau bilan : 6 tirs, 5 cadrés, 36% de possession de balle et 1 corner contre 15.

De l’espoir malgré un contenu très moyen.

Je préfère toujours qu’il y ait la manière avec le résultat et j’ai souvent beaucoup de mal à être vraiment content après une victoire arrachée contre le cœur du jeu. Mais je me souviens que celle-ci avait tout de même un côté jouissif.

Notamment parce que l’on n’attendait pas grand-chose de ce PSG et que gagner là-bas était déjà marquant. Aussi, parce que c’était de l’espoir pour le retour avec la revanche sur la finale 2020. Malgré ses difficultés, Paris semblait presque inarrêtable offensivement en Ligue des Champions ce soir-là.

San Navas.

Aussi, je suis gardien et entraîneur de gardiens à mon modeste niveau, et la performance de Navas avait été exceptionnelle malgré les 2 buts encaissés. Les portiers sont si souvent vite critiqués un peu injustement que j’apprécie encore plus particulièrement quand ils sont indiscutablement excellents. Un match qui fait partie de ceux pour lesquels la venue de Gianluigi Donnarumma durant l’été a pu être vécu comme une grande injustice.

Espérons que le match de ce soir sera un candidat pour cette rubrique à l’avenir, avec une performance marquante du PSG.