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Anderlecht/PSG : Les notes des Parisiens : Aréola décisif, l’activité de Verratti
Ce mercredi soir se déroulait la troixième journée de Ligue des Champions opposant le Paris Saint-Germain au RSC Anderlecht. Une formation parisienne qui comptait deux victoires en deux matchs et qui se devait de s’imposer en Belgique pour garder la première place de la poule. L’objectif est tenu puisque les Parisiens se sont imposés 0-4 face aux Belges.
Pour ce match de poules, Unai Emery avait aligné son équipe-type à une exception près, le remplacement de Thiago Silva en défense centrale par Presnel Kimpembe :
Areola – Dani Alves, Marquinhos, Kimpembe, Kurzawa – Verratti, Thiago Motta, Rabiot – Mbappé, Cavani, Neymar.
Le résumé :
Après avoir ouvert le score rapidement par Kylian Mbappé, les Parisiens ont laissé le ballon aux Belges et sans un grand Alphonse Aréola, le PSG aurait pu se faire rejoindre au score. Un manque d’investissement et d’engagement criant des joueurs de la capitale durant le premier acte était effacé par un réalisme assez extraordinaire lorsque Edinson Cavani, sur un service de Mbappé, propulsait le ballon dans les buts belges juste avant la fin de la première période.
La mi-temps était sifflée et le PSG pouvait s’estimer heureux de rentrer aux vestiaires avec deux buts d’avance.
La deuxième période fût différente, avec une équipe belge moins au pressing, laissant ainsi d’avantage d’espace aux attaquants parisiens. C’est sur un coup-franc plein de malice que Neymar aggrava le score et en fin de match, le rentrant Angel Di Maria clôtura le score d’un ballon piqué plein de sang froid.
Dans un match pas spécialement maîtrisé, notamment lors de la première mi-temps, le Paris Saint-Germain a su s’appuyer sur son talent offensif pour connaître une nouvelle large victoire face à de valeureux Belges qui furent dépassés en deuxième période.
Les notes :
AREOLA (7) : Il venait d’enchaîner plusieurs matchs de très grande classe et ce soir il est resté dans cette lignée. Bien placé sur la tête d’Onyekuru (8ème), il fût décisif dans son face-à-face avec ce même adversaire cinq minutes plus tard. Solide dans les airs lors des coups de pieds arrêtes adverses et rassurant sur chaque prise de balle tout au long de la rencontre, le portier parisien est en train de prendre une dimension en rapport avec les objectifs du club.
DANIEL ALVES (3.5) : Un match raté. C’est la pire performance de l’international brésilien avec le maillot du PSG sur le dos. Pris constamment de vitesse par le très rapide Onyekuru, il ne fût pas non plus à son avantage lorsqu’il eu le ballon dans les pieds. Une prestation à oublier pour Daniel Alves.
KURZAWA (3.5) : Il a perdu de nombreux ballons sur des transmissions assez simples en début de match et cela a continué tout au long de la rencontre. Souvent pris à défaut sur son côté gauche en phase défensive, l’international français a livré une pâle copie face aux Belges. De plus, il n’a jamais apporté offensivement dans son couloir.
KIMPEMBE (7) : Comme très souvent avec le jeune défenseur, il a été bon. Solide dans les duels notamment face au gaillard Teodorczyk, il a su aussi faire parler ses qualités de relanceur lors des premières relances parisiennes. Un match propre et sérieux.
MARQUINHOS (7) : A l’image de son compère de la charnière centrale, le Brésilien a été performant et appliqué. Toujours bien placé pour couper les trajectoires et rarement débordé par les attaquants belges. L’international brésilien a su rester serein et dominateur même lors de la première mi-temps lorsque les Parisiens étaient malmenés.
MOTTA (5) : Pas forcément au top physiquement, il a colmaté les brèches au milieu de terrain avec plus ou moins de réussite en première période. Son apport lors de la première relance fût moindre comparé à ses prestations précédentes, et son manque de fraîcheur s’est ressenti dans son activité en deuxième période, quand les Parisiens avaient la maîtrise du ballon.
VERRATTI (6,5) : Décisif d’entrée de jeu avec cette belle passe dans le dos de la défense pour Kylian Mbappé, il fût l’un des meilleurs parisiens de la première période. Accrocheur et très disponible, il a tenté de donner du rythme au jeu parisien malgré le peu d’activité de ses coéquipiers. Sa deuxième mi-temps fût du même niveau, avec des passes dans le dos de la défense qui ont créées systématiquement le danger sur les buts d’Anderlecht et une grande dépense d’énergie.
RABIOT (5) : Il a connu une première mi-temps difficile qui a coïncidé avec les difficultés parisiennes durant cette période. Nonchalant et pas dans le tempo durant le premier acte, il a su se reprendre en deuxième période lorsque le pressing des Belges fût mois important dans l’entrejeu. Le Titi Parisien a eu moins d’impact offensivement qu’en début de saison où il se projetait vers l’avant très souvent. Cette baisse de régime est surement due à la succession de matchs joués par l’international français durant ces derniers mois, et cela s’est ressenti ce soir.
NEYMAR (5) : En première mi-temps, il a perdu quasiment tous les ballons qu’il a touchés. Jamais dans le tempo du match et cherchant systématiquement la solution individuelle, il s’est repris durant le second acte. Buteur sur un coup-franc très malin, il inscrit encore une ligne à ses statistiques, mais sa performance globale reste insuffisante ce soir.
CAVANI (6) : Il a fait du Cavani. Buteur opportuniste, il a aussi manqué de réalisme à plusieurs occasions, principalement en deuxième période. Il n’a pas énormément pesé sur le jeu et a fait des choix contestables à l’approche de la surface adverse.
MBAPPE (7) : Buteur dès la troisième minute de jeu sur une belle action avec Marco Verratti, il a été dans tous les bons coups des attaques parisiennes lors de la première mi-temps. Maladroit dans son duel avec le gardien belge (25ème), il réalise une passe décisive pleine d’altruisme pour Edinson Cavani en fin de première période. Auteur d’un excellent décalage pour ce même Cavani en début de second période qui aurait pu être décisif si le buteur uruguayen s’était montré plus réaliste. Seul petit reproche, il fût moins efficace qu’à l’accoutumée dans ses duels en un contre un et a manqué de lucidité en fin de match pour aggraver le score.