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CDL - L'OL justifie son turnover "Le PSG est injouable", mais un petit espoir

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CDL – L’OL justifie son turnover « Le PSG est injouable », mais un petit espoir

Ce soir à 21h, le Paris Saint-Germain reçoit l’Olympique Lyonnais en quart de finale de Coupe de la Ligue. On peut s’en douter, les Rhodaniens ne sont pas très heureux de ce tirage. D’ailleurs, il a été publiquement annoncé que l’équipe serait maniée pour affronter l’équipe de Laurent Blanc. La justification est donnée et expliquée sur le site officiel des Gones, qui n’oublient pas de garder un peu d’espoir

« Le PSG est injouable dans l’hexagone. Voilà ce qui ressort de la première partie de saison. Le terrain exprime semaine après semaine la supériorité du groupe de Laurent Blanc comme les propos des différents acteurs et autres spécialistes du ballon rond. Il n’y a donc pas de match possible en raison de la qualité de cet effectif, de la profondeur de son banc. Après son grand chelem de la saison dernière, le club parisien est reparti avec plus d’envie, de constance dans les efforts… et le fossé s’est creusé.

(…) Marquinhos, Kurzawa, Van der Wiel, Rabiot, Lavezzi, Sirigu… à la place de Thiago Silva, Maxwell, Aurier, Thiago Motta, Matuidi, Cavani, Trapp… c’est « du roulement de riches ».

Pour espérer aller le plus loin possible dans une des deux coupes, il fallait la main clémente du sort. Elle ne l’a pas été dans celle de la Ligue avec l’OL. « Il y a toujours quelque chose à tenter… Il ne faut pas avoir de regrets… « . Bruno Génésio ne fanfaronne pas mais ne se déplace pas en victime assumée. 

(…) Quand le calendrier vous propose un match tous les trois ou quatre jours pendant peut-être 4 semaines avec notamment un derby, la venue de l’OM… l’entraineur lyonnais est obligé de calculer d’autant que son groupe est fragilisé par des absences (Fekir, Gonalons, Rafaël, Valbuena, Fofana, Bedimo…) ou que d’autres reviennent de pépins plus ou moins sévères (Lacazette, Grenier, Kalulu…). Si le président Jean-Michel Aulas aimerait bien garnir la salle des Trophées par une Coupe, son principal objectif est une qualification à la Ligue des Champions… le championnat est prioritaire. 

Gorgelin sera  par exemple dans la cage. Un gage de réussite ? Pourquoi pas puisqu’il a disputé à ce jour 5 matches en pro pour 4 succès et 1 nul. Cela devrait aussi bouger dans l’axe de la défense, sur un côté, au milieu et devant. (…)

La défaite est promise aux partenaires de Jordan Ferri. Cela ôte de la pression. L’exploit d’une qualification en serait encore plus jouissif. Une sérieuse motivation. A défaut d’un tel scénario, un bon comportement satisferait déjà tout le monde. »

Les arguments lyonnais ont du sens et soulignent une vérité indéniable: l’effectif du PSG est d’une meilleure qualité que le reste de la Ligue 1. Mais cela voudrait-il dire qu’il faut toujours faire tourner face aux Parisiens?

Ce serait un état d’esprit déplorable. Certes la situation de l’OL, expliqué ci-dessus, peut pousser à préserver certains joueurs plutôt que dans les lancer dans la bataille face au PSG (car oui, il faut des guerriers pour vaincre Paris en France). Mais c’est un quart de finale de coupe dans laquelle une victoire qualifie en Europe, ce n’est pas rien.

Et face à un tel PSG, qui pense aux record et à l’invicibilité sur la saison, on pourrait voir une montée d’orgueil et d’ambition: faire tomber cette équipe cette saison serait une très belle chose, encore plus en étant les premiers à faire cet exploit qui pourrait donner du courage aux autres.

En attendant, comme on peut le voir au début de l’article des Lyonnais, l’heure semble être à la résignation. C’est regrettable, car il n’y a rien de plus passionnant que l’adversité. Heureusement qu’une possibilité de succès est évoqué à la fin de l’écrit, afin que l’on puisse espérer voir des Lyonnais plein d’envie sur le terrain.

On sait déjà que la technique devrait être à l’avantage du PSG, à moins d’une soirée loupée des Parisiens. Mais l’envie, la concentration et la détermination sont des éléments qui peuvent créer des exploits, ou au moins des matchs avec une certaine tension et donc un vrai plaisir de gagner. Les favoris ne sont pas toujours vainqueurs dans le football, ce n’est pas nouveau et cela fait partie de la beauté de ce sport. A moins bien sûr que l’adversaire se sente battu d’avance.

Espérons que nous verrons deux équipes qui ont envie de jouer au football et gagner ce soir. Il y a assez peu de doutes pour les Parisiens, nous verrons ce qu’il en est des Lyonnais, à qui on pardonnerait de ne plus y croire après quelques buts parisiens, mais pas avant.

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