(CdL) Bordeaux – PSG : la feuille de match

Francis Gillot (Bordeaux) : « S’il faut jouer face à Paris pour être concentré, c’est grave quand on est professionnel. Il faut que cela soit le cas à chaque rencontre. Nous savions que la rencontre de Toulouse était importante. Nous n’étions pas à 100%, c’est dommage. Certains ont fait un bon match mais d’autres étaient très loin de leur niveau. Personne chez nous ne peut dribbler l’équipe adverse et marquer. Nous n’avons pas les deux ou trois joueurs qui peuvent faire la différence seuls. Quand le collectif ne fonctionne pas, nous sommes en grande difficulté. Il n’y a qu’un Paris en championnat, cela fait deux matches où l’on sera concentré… C’est un peu embêtant si nous voulons gagner des matches. Hoarau ? Il se prépare mais il ne peut pas tenir une heure et demie. Je lui ai demandé samedi s’il pouvait faire démarrer, il m’a dit non. Il faut encore attendre une quinzaine de jours. D’autres joueurs doivent prendre le relais. A eux de faire le mieux possible. »

Laurent Blanc (PSG) : « Adrien Rabiot a été touché à Ajaccio, mais rien de grave, il a juste pris un coup et a pu participer sans souci au décrassage, dimanche matin. Idem pour Marco Verratti, qui a pu s’entrainer. On aura donc un groupe quasiment au complet à disposition, à part bien évidemment Christophe (Jallet), absent pour plusieurs semaines. Que ce soit clair : on essaie de gagner les matches dans toutes les compétitions. On a eu récemment deux matches rapprochés, on va enchaîner le troisième, et on dit souvent qu’il s’agit du plus dur. On a eu une coupure cet hiver qui nous a fait du bien, et là on retrouve le rythme. Les joueurs le savent : on est dans un grand club et on doit être capable d’être compétitif à tous les niveaux. On a un effectif qui nous permet d‘aligner un onze très compétitif dans chaque compétition. Cette Coupe, on aimerait donc la gagner. Faire tourner l’effectif ? Il y aura certainement des joueurs qui auront du temps de jeu, mais on sera avant tout là pour nous qualifier. Qui dit Coupe dit match couperet, et on n’a pas le droit à l’erreur sur chaque face-à-face. Il faut que le groupe comprenne que ces coupes nationales, entre deux matches de championnat, doivent effectivement permettre de donner du temps de jeu à chacun. Cela peut être positif à titre individuel et collectif. »