Lizarazu critique la nervosité des Parisiens « Ils acceptent de donner des coups mais pas d’en prendre, c’est étrange… »

Ce samedi soir se jouait la finale de la Coupe de France, au Stade de France, opposant le Paris Saint-Germain et le Stade Rennais. Finalement, après un scénario des plus étonnant, ce sont les Bretons qui sont parvenus à glaner la Coupe après une séance de tirs au but remportée 6 à 5. Et en ce dimanche matin, Bixente Lizarazu est revenu sur cette confrontation sur le plateau de Téléfoot. Le consultant TF1 a d’ailleurs souhaité mettre en exergue un aspect bien particulier qui est, selon lui, ressorti : la nervosité affichée par les joueurs franciliens.

« La nervosité, elle était là sur le terrain. Paris n’aime pas prendre des coups, les joueurs sur-réagissent quand ils prennent des coups. Je pense que c’est à cause de leur fébrilité. Car ils en donnent aussi des coups ! Kimpembe, Mbappé… Ça fait partie du jeu. Ils acceptent l’idée de donner des coups, mais pas d’en prendre, c’est étrange. C’est une nervosité qui est liée à la situation, c’est une saison ratée pour le PSG », a exposé Lizarazu sur le plateau de l’émission dominicale.

Un Mbappé a craqué, à l’image du PSG.

Difficile de ne pas abonder dans le sens de Lizarazu : alors qu’il avait le match bien en main, le PSG a totalement viré de bord et oui, c’est finalement l’extrême nervosité qui a transparu de la prestation des hommes de Thomas Tuchel. Un joueur incarne à lui seul ce constat : Kylian Mbappé. Impressionnant de justesse dans les 20 premières minutes, le natif de Bondy a, par la suite, quasiment tout raté. Heurtant les montants à deux reprises, il a finalement craqué en prolongation avec une grossière faute qui lui a valu un carton rouge logique.

Même s’il réalise une saison impressionnante au niveau de ses statistiques, on sera forcé de faire un bilan à la fin de l’exercice en cours concernant Kylian Mbappé. Et ce qui ressortira sera, au-delà de ça, son manque d’efficacité et de contrôle lors des gros rendez-vous du club parisien. Il va falloir qu’il parvienne à garder son sang-froid durant les moments chauds. Ce sera un facteur important dans sa progression. Gérer le stress et la nervosité, ce qu’il n’a pas su faire hier soir à l’image de ses coéquipiers d’ailleurs…