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Coupe de France

CDF – PSG/OM, Ménès « Demies en bois, finale de rêve »

La Coupe de France a dévoilé son ultime affiche tant attendu depuis les tirages au sort des quarts de finale, et c’est la plus belle affiche pour finir la saison, le samedi 21 mai au Stade de France, avec un Paris Saint-Germain / Olympique de Marseille.

C’est le troisième Classico de la saison, mais c’est certainement le plus important des trois, puisqu’il offre une occasion aux parisiens de se réconcilier avec leurs supporters désenchantés depuis l’élimination en Ligue des Champions face aux modestes Citizens de Manchester.

Et il offre aux marseillais une occasion en or de sauver leur saison très triste jusqu’à présent et de se réconcilier également avec leurs supporters mécontents depuis que l’OM est réduit à jouer son maintien en Ligue 1.

Sur son blog, le journaliste Pierre Ménès espère une finale de rêve avec un jeu très différent de celui des demi-finales, qu’il qualifie de demies en bois, tant elles étaient décevantes.

C’est ainsi que le consultant de Canal+ confie que : « Sur le papier, ce PSG-OM sera en effet alléchant. Mais ceux qui ont eu le malheur de suivre ces deux demi-finales n’ont peut-être pas la même analyse. Car ces deux rencontres ont été d’une pauvreté affligeante ».

Au sujet de la qualification parisienne au Moustoir face à Lorient, le consultant donne son analyse en expliquant que : « Mardi soir, c’est un PSG que j’ai qualifié de dépressif qui s’est imposé très petitement à Lorient. Dépressif car l’envie n’y était clairement pas et sans un excellent Sirigu et un penalty absolument invraisemblable oublié par monsieur Moreira pour une faute de Marquinhos sur Guerreiro, cette demie aurait pu être encore bien plus difficile pour Paris.

Alors quand j’entends certains dire qu’il y a simulation, ça me fait mourir de rire. Il est tout à fait possible que le Brésilien glisse sur ce synthétique totalement moisi, mais il n’empêche que derrière il enlève tout et qu’il y a penalty sans la moindre discussion. Ensuite, Lorient a laissé passer sa chance avec un duel perdu par Moukandjo devant Sirigu. Et il a suffi d’un éclair d’Ibrahimovic pour que le PSG marque et se qualifie ».

Le journaliste sportif, salue au passage la performance de Zlatan Ibrahimovic en expliquant qu’ : « En parlant d’Ibra, je lis depuis l’élimination à Manchester qu’il est incapable de franchir les limites de l’hexagone et ci, et ça, et patin-couffin. Quand on me dit ça, je formule souvent la même réponse : mais que font les autres ? On peut me raconter ce qu’on veut, Di Maria a été transparent et Cavani a définitivement laissé ses pieds en Amérique du Sud.

Avant de savoir pourquoi Zlatan n’est pas au niveau de la Ligue des Champions, on peut aussi se demander pourquoi les autres ne sont pas toujours au niveau de la Ligue 1, en tout cas loin de la régularité du Suédois. Sans lui, on y serait peut-être encore et rien que pour ça, grâce lui soit rendue ».

Pas mieux non plus pour la qualification marseillaise d’hier soir, pour le consultant sportif qui donne son analyse du match en confiant que : « Du coup, on attendait de savoir si Marseille allait se sortir du piège sochalien. Oui, l’OM en est rendu là : se déplacer chez le 13e de Ligue 2 est devenu un piège… Le plus grave, c’est que cela a été le cas en première mi-temps.

Les Olympiens étaient tétanisés et le 4-4-2 mis en place par Passi inopérant. Notamment au milieu où Diaby est toujours en phase de reprise et Romao n’était visiblement pas à l’aise. Il y avait donc une espèce de no man’s land à 35 du but marseillais plein axe, que les Sochaliens n’ont pas su exploiter.

Les Doubiens qui ont trop abusé des dribbles et surtout des débordements sur les côtés, ce qui ne sert à rien quand tu ne gagnes pas un duel aérien. Tant qu’ils avaient de l’énergie, ils tenaient parfaitement tête à l’OM. Mais il a suffi que le bloc-équipe phocéen monte de 15 mètres après le repos pour que ce soit tout de suite plus compliqué.

Et la seule action de qualité développée par les Marseillais, avec la talonnade à une touche de Batshuayi pour le décalage de Fletcher et le joli but pied droit de Thauvin, a fait mouche.

Mandanda n’a rien eu à faire et même si les Sochaliens ont fait preuve de beaucoup de courage, ils ont à mon sens raté leur match, surtout en première mi-temps où il y avait moyen de mettre beaucoup plus en difficulté une équipe de l’OM qui n’a évidemment pas solutionné tous ses problèmes avec cette courte victoire ».

Le consultant de Canal+ explique en fin que pour Marseille « Les joueurs ont juste acheté une forme de paix sociale jusqu’au 21 mai. D’ici là, on va leur demander pendant un mois de bouffer du Parisien pour que tout soit pardonné en cas de victoire. Je ne saurais trop leur conseiller, en attendant, de se concentrer sur le championnat afin d’éviter une vilaine surprise ».

Pour l’OM, le risque est en effet là et bien là puisque le club phocéen n’est pas à l’abri d’une mauvaise surprise en Ligue 1, et si les joueurs focalisent trop sur cette finale de coupe de France, ils pourront oublier l’essentiel pour leur équipe cette saison, à savoir le maintien en Ligue 1.

Pour le PSG, cette finale va donner une occasion aux joueurs de se remotiver pour sauver le club d’une déconvenue contre les modestes marseillais, ce qui sera sans doute le coup de grâce pour cette équipe à la dérive depuis l’élimination en Champions League.

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