Adversaires
CDF – Les Marseillais font brûler des sièges, des possibles « sanctions individuelles voire collectives »
Hier, après la défaite de l’Olympique de Marseille face au Paris Saint-Germain (4-2, finale de Coupe de France), les supporters marseillais ont eu la « grande » idée de mettre en feu des sièges du Stade de France.
Bien sûr, il ne s’agissait pas de mettre de l’ambiance pour la fête parisienne ou se réchauffer en cette soirée de mai. Les Marseillais ont montré leur colère face à la saison de l’OM et la direction du club.
Une cause que l’on peut comprendre, voire on s’imaginerait compatir, mais la façon de faire est intolérable. Les incendies n’ont rien à faire dans un stade football et les alimenter avec des banderoles et drapeaux est incroyablement irresponsable.
Déjà, peut-être faut-il le rappeler aux supporters marseillais, le feu peut..tuer. Cela semble idiot à rappeler, mais peut-être était-ce oublier. Aussi, les fumées dégagées par sièges en plastique sont terriblement toxiques. De quoi s’abîmer la santé à grande vitesse (et bêtise).
Cela donne une aussi une très mauvaise image des supporters, notamment en France. Une bien belle idée alors que de nombreux groupes « Ultras », dont ceux du PSG, essayent de retrouver des libertés. Ce qui notamment par le fait de prouver qu’ils ne sont pas dangereux. Un argument que les Marseillais, qui n’ont pas vraiment dominé au niveau des chants hier soir, ont compliqué.
Et à quelques semaines de l’Euro, l’image du football, des supporters et de la France prennent un coup. D’ailleurs, il n’a pas fallu beaucoup de temps pour entendre de l’inquiétude et de la colère dans les tribunes parisiennes, de la part des habitués et des supporters qui viennent moins souvent au stade.
Antoine Boutonnet, le chef de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme, a déclaré dans des propos relayés par le 20 Minutes qu’il y aura « des sanctions individuelles voire collectives » pour des « comportements non admissibles ». Il ne reste plus qu’à espérer que les tribunes des stades arrêtent un jour d’être l’occasion de voir de telles actions, aussi bêtes que dangereuses.