Roger-Petit – « Elle a bonne mine la future charnière centrale du PSG »

Le journaliste Bruno Roger-Petit n’a pas mâché ses mots sur la Seleçao à l’issue du match Brésil – Allemagne qui s’est terminé sur le score « humiliant » de 7-1. Mais la charnière centrale du PSG Silva – Luiz en a également pris pour son grade..

C’est sur son blog personnel hébergé sur LeFigaro que le journaliste de Le Nouvel Observateur, Sport24 et i-télé s’est exprimé et a descendu en flèche cette équipe du Brésil déjà pas épargné par la presse brésilienne et mondiale. Une équipe qui depuis le match d’ouverture a pourtant montré au monde entier la pression qu’elle avait sur les épaules en jouant à domicile, et en portant les rêves et espoirs de tout un pays.

« Elle est là notre légende de la Coupe du Monde 2014. Un pays, le Brésil, terre sacrée du football, a organisé une Coupe du Monde qui se termine par le spectacle de sa propre déchéance, par la représentation de son humiliation irréversible … De cette Coupe du Monde exceptionnelle, on attendait qu’elle délivrât enfin un match de légende. Au moins un. C’est désormais chose faite avec ce Brésil-Allemagne. Un truc imprévisible, inconcevable, impossible : Allemagne-Brésil 7-1. La lucidité impose de le dire, au risque de heurter : le Brésil a perdu par bêtise. A force de se charger d’un poids incommensurable, de se croire porteur de tous les espoirs d’un pays, de s’imaginer hérauts de la patrie, les joueurs brésiliens se sont abimés dans l’océan noir des illusions perdues. Les joueurs du Brésil sont des enfants qui se sont pris pour des commandos.
… Le Brésil n’a jamais joué comme le Brésil… L’image de Thiago Silva, exilé dans sa tribune pour cause de carton jaune, révélait l‘inadéquation de l’état d’esprit des joueurs brésiliens à l’ambition qu’ils s’étaient fixés. Cette casquette blanche, vissée à l’envers sur sa tête… Cette mine d’ado de 13 ans dépassé par les événements… Ces larmes encore, versées avec David Luiz (elle a bonne mine la future charnière centrale du PSG)… Un enfant… Un enfant perdu… Un enfant fragile… Un enfant trop petit dans un monde trop grand pour lui… Un enfant gâté à force d’avoir été trop gâté. »

Des paroles bien dures sur un mondial qui ne reflète en rien la qualité de ces joueurs déjà accablés par la honte, à l’image de David Luiz ( capitaine lors de cette rencontre ) qui déclarait à l’issu du match :

« On voulait faire plaisir au peuple brésilien mais on n’y est pas arrivé. Je demande pardon à tout le peuple brésilien. L’Allemagne a été meilleure, elle a joué un meilleur football que nous. Nous avons beaucoup de tristesse. Ils ont vu qu’on n’était pas bien et ils en ont profité pour enchaîner les buts, c’était très difficile. Le rêve est fini. »