Zlatan Ibrahimovic « je n’ai pas encore eu de discussions avec les dirigeants »

Zlatan Ibrahimovic, attaquant de 34 ans du Paris Saint-Germain, est en fin contrat en juin prochain. Et la situation n’évolue que très doucement, voire pas du tout, pour le meilleur buteur de l’histoire du club (148 buts). C’est ce qu’il a confié dans Aftonbladet.

« J’ai le temps, mon contrat expire en juillet. Je suis en attente, je n’ai pas encore eu de discussions avec les dirigeants. »

A force qu’aucune des deux parties n’affichent une forte volonté de prolonger le contrat du Suédois dans la capitale, on se dit qu’Ibrahimovic joue ses derniers matchs au PSG.

Et c’est peut-être pour le mieux. Zlatan est un grand joueur et affiche des statistiques impressionnantes depuis son arrivée à Paris en 2012, mais il est certainement de passé à « autre chose ». D’autres joueurs, peut-être une tactique un peu différente.

Une réflexion normale après 4 ans, surtout que l’on sait que le Suédois prend beaucoup de place dans les esprits et le jeu. Et elle est forcément renforcée par ses quarts de finale décevants en Ligue des Champions. Cette saison, on pensait pourtant qu’Ibrahimovic était prêt à faire mentir les statistiques, notamment après des 8e de finale très réussis contre Chelsea.

Mais face à City, on ne peut que retenir un penalty arrêté, un face à face manqué et des hors-jeu. Ibrahimovic n’a pas été aidé par les loupés de ses coéquipiers et apporte quelque chose dans le jeu en plus des buts, mais force est de constater qu’il n’a pas su porter l’équipe quand elle en avait besoin en mettant les occasion franches qui se sont présentées à lui.

C’est pourtant ce que l’on attend d’un grand joueur, du buteur principal de l’équipe. Les dirigeants peuvent donc penser à des changements offensifs (il ne faut pas oublier que Cavani, l’autre buteur) a été plutôt décevant aussi). Et les possibilités qu’ils trouveront ou non détermineront certainement leur décision dans le dossier Ibrahimovic. Lui attend de voir la meilleure option qui se présentera à lui d’ici juillet.