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Wijnaldum se confie : famille, passions, poste et façon de vivre
Georginio arrière, milieu de 31 ans arrivé au Paris Saint-Germain en 2021 et sous contrat jusqu’en 2024, s’est confié au micro de PSG TV dans la rubrique Break Time. L’international néerlandais a évoqué sa famille, son poste et son état d’esprit dans la vie.
La première chose que tu fais quand tu rentres chez toi ?
Ca dépend. Si je suis très fatigué, je vais m’allonger un peu sur le canapé. Mais quand les enfants sont à la maison, c’est difficile (rires). Cela dépend de s’ils sont là ou non, ou s’il y a de la famille.
Tu aimes regarder du football ?
J’aime regarder les joueurs. Jamais moi-même. Mais parfois on regarde des moments du match pour voir ce qu’on peut faire mieux, ce qu’on doit faire plus souvent. Cela arrive à la maison, pour analyser des choses créées ou des erreurs pour s’améliorer. Mais je préfère regarder d’autres joueurs.
Comment es-tu arrivé au football ?
Ce n’était pas mon premier sport, j’y suis arrivé parce que ma famille aime le football. Et c’était le sport le plus suivi par les jeunes, et tous les enfants.
Tu faisais quoi avant ?
J’aimais beaucoup la gymnastique. Mais ma grand-mère disait que c’était trop dangereux (rires). J’aimais beaucoup ça. Et il y a eu le football, ma famille aimait beaucoup et dans la rue tout le monde jouait.
D’autres sports encore aujourd’hui ?
Pas vraiment, on n’a pas le temps. Certains, notamment en Angleterre, joue au golf. Mais je ne suis pas intéressé et pas très bon. J’aime jouer au basketball, mais j’ai à peine le temps. J’essaye de prendre des photos avec ma famille plutôt. A Paris, c’est facile, il y a beaucoup de très beaux endroits. On n’a pas trop de temps pour faire cela. Donc c’est difficile. Mes enfants sont mes modèles, ma petite-amie me dit de les laisser tranquilles (rires).
L’importance de la famille ?
Très importante. C’est une grande partie de la vie. Je viens d’une famille qui était très proche. J’ai grandi comme ça.
Parles-nous de ta grand-mère ?
C’est une personne très spéciale pour moi, comme une mère pour d’autres. Ma mère travaillait beaucoup et ma grand-mère s’occupait beaucoup de moi. Quand ma mère a déménagé, j’ai demandé à rester avec ma grand-mère. Elle n’a pas beaucoup aimé, c’était difficile. Mais au final, jusqu’à mes 19 ans j’ai vécu avec ma grand-mère. Nous avons traversé beaucoup de choses pendant des années, des bons et des difficiles.
Comment est la vie à Paris ? Tes enfants parlent français ?
Un petit peu. Mes filles vivent aux Pays-Bas avec leur mère, je vis avec mes fils. Mais ma fille veut apprendre le français. Mais je trouve que le français est difficile. C’est totalement différent du néerlandais. Les phrases ne sont pas pareilles. C’est plus simple avec l’espagnol par exemple. Mais j’y passe beaucoup de temps. Je veux parler français parce que je vis en France et je veux m’intégrer vite.
Tu as joué à tous les postes, cela aide à mieux comprendre le jeu ? Cela dit quel genre de personne tu es ?
Je peux m’adapter à la plupart des postes. Je dois dire que ce n’est pas facile. Peut-être que c’est une grande qualité, mais ça ne veut pas dire que je suis le même joueur à chaque poste. J’ai l’habitude de jouer au milieu et c’est mon meilleur poste à mon avis. Je suis fait pour être un milieu de terrain, pour jouer au milieu. Je fais de mon mieux mais je ne me suis pas aussi bon qu’un ailier doit qui joue, à droite, par exemple.
Tu es engagé contre le racisme et tu te bas pour la place des femmes ?
Parfois, je suis déçu de ce qui se passe dans le monde parce que ceux qui ont les moyens de parler, ceux qui ont des postes importants, ou des célébrités, ou des sportifs, doivent avoir un rôle à jouer pour aider ceux qui subissent. Parfois, quand j’y pense, je me dis que c’est assez triste que les gens n’écoutent que ceux qui ont une tribune.
Mais dans un autre sens, je pense aussi qu’il est important que les personnes qui ont une voix pour les autres parlent des problèmes qui existent dans le monde. Et ce n’est pas toujours facile parce qu’on ne voit pas toujours les problèmes de la même manière, donc pour certains, vous avez raison, pour d’autres, tu as tort. Et du coup, je pense qu’il faut rester fidèle à soi-même. Et réfléchir beaucoup avant de parler. Pour dire les bonnes choses au bon moment.
La plus belle réussite dans ta vie ?
Aujourd’hui, je pense que j’essaye de profiter autant que possible d’être avec mes enfants, de ma situation, mon club, de la vie que j’ai. Je donne le maximum pour tout. Cela semble facile, mais parfois c’est plus difficile car on n’aime pas tout ce qui se passe. Cette idée à vraiment commencer après une blessure au dos. Et j’essaye d’aider ceux qui en ont besoin.