Verratti évoque son travail physique, le groupe, ce qui lui manque et le comportement à avoir

Marco Verratti, milieu de 27 ans qui a rejoint le Paris Saint-Germain en en 2012, a pris le temps de répondre à quelques questions d’Ambre Godillon pour PSG TV. L’occasion de revenir sur cette période particulière avec le confinement à cause de l’épidémie du coronavirus. L’Italien indique faire son travail pour être en forme, parle de la prise de nouvelles entre les joueurs, du football qui lui manque et de l’importance des gestes de tout le monde face à cette crise.

Verratti « Je pense même que j’en fais un peu plus que ce je faisais avant. »

Comment ça va ? Pas trop dur le confinement ?

Je vais bien, tout va bien. Oui, c’est dur. C’est dur pour tout le monde. J’essaie de voir les choses positives, de profiter un peu plus de la famille. Et je cherche à faire des choses que je ne faisais pas beaucoup avant.

Si j’arrive à me maintenir en forme ? 

Je travaille tous les jours. Je pense même que j’en fais un peu plus que ce je faisais avant (rires). Avec les matchs, on n’avait pas beaucoup de temps pour s’entraîner et il y a de petites douleurs. Là j’en profite pour mettre un peu plus de force et de tranquillité. Je fais du sport aussi pour la tête, parce qu’on est habitué à faire du sport. J’ai la chance d’avoir un tapis de course à la maison pour courir un peu.

Le vestiaire me manque ? Si on est en contact entre les joueurs ?

Oui, on parle beaucoup, on se tient au courant. Cela me manque bien sûr. On est tous les jours ensemble, c’est la routine mais c’est toujours particulier parce que l’entraînement change, on a nous journées avec les copains.

Ce que j’ai le plus hâte de retrouver ?

Un peu de tout, tout fait partie de moi. Mais bien sûr, de faire un match devant les supporters. J’ai l’impression que cela fait un an. L’émotion manque beaucoup, celle d’un but, d’une victoire.

Verratti « On applaudit tous les soirs des gens qui sont des héros, ils se mettent en danger. Ils font un travail magnifique. »

Si je suis ce qui se passe en France et en Italie ? Je garde le moral ?

C’est un moment très difficile. En Italie, on a des semaines d’avance. On savait ce qui arrivait en France. J’avais pris un peu d’avance à ne pas sortir. C’était déjà le cas avant le match contre Dortmund. Quand cela ne touche pas toi ou ta famille, tu penses que ce n’est pas un problème de sortir. Parce qu’à la fin, on n’a pas l’impression que c’est pas vraiment, mais quand ça te touche c’est très, très grave; C’est pour ça qu’il faut faire attention. Quand tu sors, il faut penser à ta famille, tes amis, car tu les mets en danger. Il faut sortir quand il y a un réel besoin. Plus on reste à la maison, plus ça peut s’arrêter.

Un message à faire passer ?

C’est une bataille, une guerre. Aujourd’hui, on est tous pareil et on a une vraie responsabilité. Il faut montrer qu’on est fort. En Italie comme en France, on sait être très unis dans les moments difficiles. On applaudit tous les soirs des gens qui sont des héros, ils se mettent en danger. Ils font un travail magnifique. On est tous les soirs à 20h sur la terrasse avec les enfants.