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Thiago Silva « avec Blanc, on a marqué des buts mais on n’essayait pas de mettre le deuxième, le troisième… »
Suite à la victoire du Paris Saint-Germain face au FC Metz hier soir en quart de finale de Coupe de la Ligue (2-0), le défenseur central et capitaine Thiago Silva s’est beaucoup exprimé face aux médias. Et le Brésilien a notamment complimenté l’actuel coach Unai Emery, mais cela s’est fait avec un petit tacle pour l’ancien entraîneur Laurent Blanc (limogé cet été). Des propos relayés par Le Figaro.
« Je suis très content du comportement de l’équipe car on comprend désormais très bien ce que demande l’entraîneur. On a mis un peu de temps, mais maintenant c’est assimilé et c’est très encourageant pour la suite.
Quand on change de staff, c’est normal d’avoir besoin d’un peu plus de temps. La manière dont on joue avec Emery est différente de celle dont on jouait avec Blanc. Sur le terrain, nous sommes plus agressifs maintenant. On essaye aussi de marquer plus de buts. L’année dernière, avec Blanc, on a marqué des buts mais on n’essayait pas de mettre le deuxième, le troisième…
Cette saison, Emery a apporté beaucoup de choses positives, surtout cette volonté de marquer des buts, C’est le respect qu’on doit à l’adversaire et qu’on n’a pas bien compris au début. Maintenant, on fait tout ce qu’il demande. »
La critique contre Laurent Blanc est un peu surprenante, puisque l’ancien coach est très rarement évoqué par les joueurs du club de la capitale. Surtout, l’an dernier Paris a survolé les compétitions nationales et a souvent gagné avec plusieurs buts d’écart. Les joueurs du Président ont même établi de nouveaux records. Mais peut-être que Thiago Silva fait référence à l’état d’esprit demandé. Blanc semblait mettre en avant le fait d’avoir la possession de ballon, alors qu’Unai Emery a l’air demander à ses joueurs de contrer quand c’est possible.
En tout cas, il a fallu un peu de temps pour que le PSG se mette en route, ce qui est normal avec un changement d’entraîneur et le départ de Zlatan Ibrahimovic. Il y a eu un changement de philosophie, de capacité d’attaque (Cavani et le géant suédois n’ayant pas du tout les mêmes caractéristiques). Et il a fallu que certains joueurs se remettent à fond « dedans ». Le fait d’avoir gagné deux quadruplés nationaux de suite peut donner un sentiment de facilité. Et une partie de l’effectif a aussi été perturbée par les compétitions internationales cet été, dans la préparation physique ainsi que le moral.. On pense notamment à Angel Di Maria, qui a perdu sa 3e finale en 3 étés avec l’Argentine.
Toujours est-il que le collectif semble bien maintenant bien en place et lancé pour faire une très belle seconde partie de saison. Ce qu’il va falloir confirmer ce samedi à Rennes (20e journée de Ligue 1). Surtout que c’est principalement à l’extérieur que le PSG a eu des difficultés cette saison.