Club
Thiago Motta « on respecte la presse. On parle football, c’est notre travail »
Hier soir, les médias ont annoncé avant le match contre l’OGC Nice (2-2, 17e journée de Ligue 1) que les joueurs du Paris Saint-Germain avaient décidé de boycotter la presse et ne s’exprimeraient pas après la rencontre. Seulement, le milieu de 34 ans Thiago Motta s’est présenté en zone mixte pour évoquer cette situation.
« Le groupe en colère contre la presse? Non, on respecte la presse. On parle football, c’est notre travail. On ne va pas se cacher dans notre situation. Ça peut arriver. Nous sommes joueurs de football, nous sommes les premiers à ne pas être contents de tout ça.
Comme je l’ai dit, nous n’allons pas nous cacher dans les moments difficiles. C’est la situation qui veut ça. A nous de changer cette situation. Rien de plus. Le PSG peut encore être champion. Nous allons essayer jusqu’à la fin. Nous devons parler peu et travailler plus. »
Face aux vagues de critiques qui pleuvent sur le PSG depuis le début de saison, que ce soit pour s’en prendre aux joueurs, à l’entraîneur ou aux dirigeants, on pourrait comprendre un certain agacement. Surtout que les Parisiens se montrent plutôt ouverts et interviennent dans plusieurs médas et ce assez souvent.
Pas vraiment de boycott, peut-être une forme de concentration
Mais il ne semble pas que les joueurs aient décidé de faire un grand boycott, qui n’a été annoncé que dans la presse. Peut-être de moins parler, notamment pour se concentrer sur le football. Ce peut être aussi une forme de protestation face aux critiques. Mais la dernière phrase de Motta montre notamment une volonté de se concentrer sur le football et le travai pour gagner. Cela peut aussi être une manière de dire qu’il faut mettre les autres problèmes de côté (come le Football Leaks).
On note tout de même que finalement Thiago Motta, Marquinhos (défenseur central de 22 ans), Lucas Moura (ailier de 24 ans), Nasser Al-Khelaïfi (président) et Patrick Kluivert (Directeur du football) se sont exprimés dans les médias depuis hier. La presse ne semble pas avoir de quoi se plaindre.