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Thiago Motta « on peut tous aider par la parole mais aussi sur le terrain »
Ce vendredi, le milieu de terrain Thiago Motta (34 ans le 28 août prochain) s’est présenté en conférence de presse pour répondre aux questions des journalistes. Il a donc été invité à évoquer sa place de 2e capitaine de l’effectif (il porte donc le brassard en l’absence de Thiago Silva), la concurrence et les ambitions pour la saison 2016-2017.
« Une émotion particulière en étant capitaine?
C’est bien d’être capitaine mais ça ne change pas grand chose. On a tous la liberté de s’exprimer, de dire les choses, de parler, on peut tous aider par la parole mais aussi sur le terrain. Thiago Silva n’est pas là mais ça ne change pas grand chose pour moi. Si j’ai quelque chose à dire, je le dis. Cela ne change pas ma manière d’être. »
Bien sûr, Motta n’affirme pas aussi que Thiago Silva n’est pas important. Mais simplement qu’il s’exprimera de toute façon s’il a quelque chose à dire. Et c’est en partie pour cela qu’il peut lui-même faire un bon capitaine. L’Italien a beaucoup d’expérience (il a notamment remporté la Ligue des Champions (en 2006 avec le FC Barcelone et en 2010 avec l’Inter de Milan) et est un joueur très respecté.
« La concurrence?
Il y a longtemps que j’ai dit que le milieu de terrain est un point fort au PSG. La concurrence ne date pas d’aujourd’hui. Elle existe depuis que je suis au PSG. On doit travailler aux entraînements pour gagner sa place en match. On se doit d’être solidaires, de participer à l’attaque, à la défense.
Quel sentiment à l’entame de la dernière année de contrat? Je me sens bien. Je veux jouer, je suis un compétiteur. Sinon, je reste en vacances avec la famille. On veut tous jouer les matchs. On s’entraîne tous fort pour ça. Je ne suis pas différent. J’ai ça à l’intérieur de moi. C’est la clé pour continuer au haut niveau. L’âge, ce n’est pas la question. Ce qui compte, c’est le terrain. »
La mentalité de Thiago Motta fait du bien dans une France qui voit la concurrence de haut niveau comme un problème. C’est aussi et surtout le signe que l’équipe a plusieurs bons joueurs et qu’elle peut faire de belles choses. Il faut que tout le groupe tire dans le même sens et que chacun fasse de son mieux pour apporter au club.
On a tout gagné en France. Le plus dur, c’est de continuer à gagner. On ne parle pas encore de la Ligue des champions. le match le plus important, c’est dimanche face à Metz. On a un effectif pour faire mieux que les années précédentes. »
Certains font l’erreur de penser qu’il est simple d’enchaîner les titres nationaux comme le PSG l’a fait ces deux dernières saison avec 2 quadruplés. Pourtant, même si l’effectif parisien est plus fort que les autres, c’est très difficile à accomplir. Pour cela paraisse simple, il faut que tout le monde travaille énormément et fasse de grands matchs. Sans oublier que toutes les équipes attendent Paris de pieds fermes avec l’intention de faire un exploit.
« Le 4-2-3-1, un danger pour l’équilibre de l’équipe?
On a bien fait contre Lyon, qui aime garder le ballon. Cela ne change pas beaucoup. On doit être attentif avec l’adversaire, savoir quand attaquer, être intelligent. En football, on sait ce qu’on doit faire sur un terrain. »
Blanc le disait, Emery l’a expliqué cet été, le schéma ne fait pas tout. Bien sûr que c’est une base, mais le jeu et le résultat dépendent énormément de l’animation qui est faite dans le schéma. Pour bien réussir, il faut un grand travail tactique et que les joueurs jouent avec concentration et détermination. C’est aussi le message de Motta.