Soler se confie : la signature au PSG, son adaptation, la LDC et la Coupe du Monde

Carlos Soler, milieu/attaquant de 25 ans qui a rejoint le Paris Saint-Germain en provenance de Valence, s’est confié auprès du journal AS à l’occasion de la trêve internationale qui démarre ce lundi et qu’il passera avec la sélection espagnole. L’occasion pour lui d’évoquer son adaptation au PSG, l’objectif Ligue des Champions, ses coéquipiers, sa place à Paris, son choix de venir et la Coupe du Monde en novembre.

Soler « Je suis arrivé dans un club immense, un top en Europe. »

Comment sont vos débuts au PSG ?

Ces deux semaines se passent très bien. J’ai rencontré des gens extraordinaires, qui m’aident dans tout, dans les déplacements de l’hôtel au centre d’entraînement. Je suis très content. Ensuite, jouer ici (il montre les tribunes) au Parc des Princes avec les supporters, les Ultras, c’est magnifique. J’ai fait mes débuts contre la Juventus et l’ambiance était super sympa. Je suis arrivé dans un club immense, un top en Europe, qui aspire à tout.

Il y a cette obsession de la Ligue des Champions dont parle les anciens entraîneurs du PSG ?

Je suis nouveau ici et je ne sais pas si je dois appeler ça une obsession, mais finalement le PSG est un club qui n’a toujours pas de Ligue des Champions et c’est clair qu’il a des joueurs pour se battre afin de la gagner. Le projet qui est mené est très bon, tant pour le staff technique que les joueurs et ce qui entoure le club. C’est d’un très haut niveau et cela nous fera être au maximum compétitif. Je comprends que les gens ici soient excités et veuillent voir leur équipe gagner la Ligue des champions.

Soler « Ce sont des gens normaux. »

Qui sont les favoris en Ligue des Champions ?

Il y a toujours un groupe de favoris : Bayern, Madrid, Barcelone, il y a nous, City. Il y a des clubs très bons et bien préparés dont le but est de le gagner et un seul peut le faire. Espérons que celui-là, c’est nous car si je suis venu ici c’est aussi se battre pour la Ligue des champions.

Comment c’est de partager le vestiaire avec Mbappé, Messi et Neymar ?

Au final, ce sont des gens normaux. Tu te rends compte quand tu es avec eux, que tu peux leur parler, qu’il n’y a pas de problème. Ce sont des gens normaux. Ce qui se passe, c’est que plus tard sur le terrain, ils décident du match pour vous.

Quel joueur vous a le plus surpris personnellement et footballistiquement ?

Sur le plan personnel, c’est avec les Espagnols que j’ai les relations les plus étroites. Je connais Fabián (Ruiz) du U21. J’ai été avec Pablo en sélection. J’étais avec Juan (Bernat) à Valence. Cette adaptation est facilitée avec les Espagnols au sein du club et avec ceux qui comprennent l’espagnol. Mais comme j’aime apprendre, j’apprends déjà le français pour avoir de meilleures relations.

Soler « ils m’ont convaincu que le projet est au top. »

Comment est Christophe Galtier comme entraîneur ? Comment est la tactique ?

Je suis un milieu de terrain qui peut être attaquant et j’ai montré ma polyvalence. Je suis venu ici parce que je pense que je peux être important et j’ai signé pour cinq ans. Le temps que j’ai eu ici avec Galtier est très bon, très sérieux. Il sait ce qu’il veut et travaille très bien tactiquement dans les jours qui précèdent le match.

Comment le PSG vous a convaincu de quitter Valence ?

J’ai reçu l’appel du PSG et ils m’ont convaincu que le projet est au top et je suis aussi convaincu que je peux participer dans une équipe de haut niveau et que j’ai les qualités pour le faire. Le club m’a appelé en étant très attentif à moi, très intéressé et fait partie des meilleurs clubs d’Europe. Même si sortir de chez soi n’est pas facile, je voulais faire un pas en avant et je pense que je l’ai fait.

Soler « je voulais aussi progresser, améliorer ma carrière, l’opportunité de Paris est arrivée et je n’ai pratiquement pas douté. »

Valence voulait vous prolonger ?

À la fin, il y a eu une tentative de prolongation. Cela a vraiment été une très longue période à essayer de me prolongation. Les conditions n’étaient pas réunies, ce sont des choses qui arrivent. Au final, je voulais aussi progresser, améliorer ma carrière, l’opportunité de Paris est arrivée et je n’ai pratiquement pas douté.

Venir au PSG vous aide à être dans la liste pour la Coupe du Monde ?

Personne ne m’a garanti qu’être à Valence me permettrait d’être sur la liste. J’ai la capacité de m’améliorer et chaque fois que j’ai essayé de faire un pas en avant, j’ai réussi. J’ai commencé à Valence, puis j’ai été capitaine. J’ai amélioré mes records, je suis entré dans l’équipe nationale et j’ai bien fait, c’est pourquoi je suis toujours appelé.

Soler « Il m’a dit que je pouvais être titulaire dans n’importe quelle équipe. »

Vous avez parlé avec le sélectionneur Luis Enrique avant de signer au PSG ? Il faut un minimum de minutes pour être convoqué ?

Je ne sais pas, ce n’est pas une question pour moi. L’entraîneur est celui qui décide et prend les joueurs qui conviennent le mieux à l’équipe. S’il me regarde, c’est parce qu’il pense que je peux apporter quelque chose de différent à l’équipe nationale et quand j’ai été pris, j’ai bien fait. Il m’a dit que je pouvais être titulaire dans n’importe quelle équipe.

Quels sont les favoris de la Coupe du Monde ?

Il y a des sélections très fortes, même si elles ne sont pas favorites. C’est du très haut niveau, surtout dans un tournoi aussi court. J’espère que l’Espagne va gagner, même si au final il y en a toujours quatre ou cinq qui ont le niveau pour gagner et parfois les favoris ne gagnent pas toujours. S’il s’agissait d’une deuxième Coupe du monde pour l’Espagne, ce serait un énorme coup.