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Sissoko : « Beaucoup de travail à faire »
Lors de son arrivée, Momo Sissoko a éprouvé quelques difficultés pour s’adapter au football français mais depuis plusieurs semaines, le milieu de terrain parisien multiplie les excellentes performances.
Véritable pilier de l’équipe de Carlo Ancelotti, Sissoko garde toutefois la tête froide et demande à son équipe de ne pas voir se voir trop belle pour l’instant. « Il ne faut pas s’enflammer. Beaucoup d’investissements ont été faits sur des joueurs importants. Notre objectif est d’être champion, on ne va pas se cacher, et on veut gagner la Coupe de France. Mais il faut faire les choses step by step (étape par étape). On sait que des équipes comme Lille, Lyon ou Montpellier sont présentes. On fait notre taf et on verra ce qu’il se passe en fin de saison, a déclaré l’international malien, qui sait que jusqu’à la fin de la saison, il n’y aura pas de matches faciles. On commence à être solide mais tous les matchs vont être difficiles. On sait que jouer contre Ajaccio sera difficile, contre Nancy aussi. Toutes les équipes supposées petites, pour elles, c’est le match de leur vie. Mais si nous, on part dans un bon état d’esprit et qu’on rentre sur le terrain pour faire le boulot, on n’a pas à avoir peur.»
Et si Sissoko brille sous le maillot parisien, encore plus depuis l’arrivée de Carlo Ancelotti, ce n’est pas forcément grâce au système de jeu mis en place par le technicien italien puisqu’il a toujours été habitué à jouer aux côtés d’un seul milieu défensif. « A partir du moment où tu es joueur de haut niveau, tu dois t’adapter à tous les systèmes. Moi, avec tous les entraîneurs que j’ai connus, qu’il s’agisse de Benitez ou de Ranieri, on jouait en 4-4-2. C’est nouveau pour moi de joueur en 4-3-3, mais je m’adapte. L’entraîneur arrive avec ses idées, il pense que l’équipe peut tourner avec un 4-3-3, donc on va tout faire pour le mettre en évidence. C’est vrai que j’ai plus de facilités dans un 4-3-3 à me projeter vers l’avant, mais pour moi, c’est la même chose à l’arrivée. Je m’adapte et j’essaie de bien faire mon taf.»
En tout cas, si l’équipe s’est considérablement renforcée depuis l’été dernier et que les résultats suivent, Sissoko refuse de faire du PSG un grand club à l’heure actuelle. « Non, il y a beaucoup de travail à faire. On n’en est qu’à la base d’un projet, mais il faut continuer à travailler pour que le PSG devienne un grand d’Europe », a-t-il conclu lors d’un entretien pour Football365.