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Sirigu : « J’espère qu’on n’a pas la chance du cocu »
Ce mercredi matin, Salvatore Sirigu s’est présenté en conférence de presse au Camp des Loges à deux jours du match de la 23ème journée de Ligue 1 face à Toulouse.
Le gardien de but parisien a tout d’abord été invité à s’exprimer sur son record d’invincibilité, chose qu’il ne souhaite pas mettre en avant en préférant louer les mérites de toute sa défense. « Ca fait plaisir mais ce n’est pas très important. Le mérite revient à toute l’équipe et la défense en particulier. On fait un bon travail, on parvient à être une équipe qui montre un jeu offensif mais qui arrive aussi à avoir une bonne solidité défensive. Quand je rentre sur le terrain, c’est pour gagner, pas pour les records. En parler ne sert à rien. Les changements en défense centrale ? Ce n’est pas compliqué, je connais tous les joueurs, je m’entraîne tous les jours avec eux. La solidité défensive, c’est aussi ça, être solide quels que soient les joueurs qui jouent. On a encaissé peu de buts, on travaille bien, on arrive à mettre en difficulté chaque adversaire. L’état d’esprit de l’équipe est offensif mais ce qu’il nous manquait, c’était de la rigueur défensive et on la recherche encore », a expliqué le portier italien.
Par rapport au jeu développé par son équipe, Sirigu sait qu’il n’est pas flamboyant par rapport à ce qu’on a pu voir au mois de décembre et n’a pas manqué d’utiliser l’humour pour évoquer la victoire chanceuse face à Lille. « Pourquoi joue-t-on moins bien qu’en décembre ? Je ne sais pas comment l’expliquer. C’est vrai qu’en décembre, on était plus spectaculaires dans le jeu. Moins maintenant mais on a joué contre des équipes qui ont bien défendu, avec un bloc serré, c’était difficile de se créer des occasions et de s’approcher du but adverse. Et après la trêve, ce n’est jamais très facile. Contre Bordeaux, on a eu un match difficile, plus que face à Lille. On savait qu’ils pouvaient nous attaquer sur les côtés et c’était difficile pour nous par rapport à ce qui était arrivé (le décès de Nick Broad, ndlr). Mais on a bien géré la situation. J’espère que l’expérience de l’année passée va servir à l’équipe. Si on a la chance du champion ? J’espère qu’on n’a pas la chance du cocu, le reste…, a rigolé l’ancien joueur de Palerme, qui n’a pas forcément l’impression de faire partie des meubles même si cela fait maintenant un an et demi qu’il est au PSG et qu’il parle presque couramment le français. D’autres joueurs étaient ici avant moi, ils ont fait l’histoire du PSG et continue d’être importants pour l’équipe. On a conscience qu’on est une nouvelle équipe mais on la forme tous ensemble, il n’y a pas de distinction entre les anciens et les nouveaux joueurs. J’ai l’avantage de parler le français donc je peux aider, ce n’est pas un problème pour moi, je le fais avec plaisir. »
Enfin, l’international italien a évoqué le match de vendredi et un adversaire toulousain dont il se méfie énormément. « C’est un match à l’extérieur, ce sera un peu chaud, c’est normal. C’est une équipe qu’on connait très bien, on sait qu’ils ont des joueurs capables de nous mettre en difficulté. Ils peuvent produire un jeu spectaculaire, l’un des meilleurs de Ligue 1 selon moi. Il faut se méfier de cette équipe même si on vient de les battre en Coupe de France, elle peut être dangereuse offensivement et nous mettre en difficulté, a prévenu Sirigu, qui a visiblement ressenti qu’il ne s’était pas passé grand chose dans ce mercato pour le PSG. Je n’ai pas vraiment ressenti ce mercato, je n’ai pas fait attention à ça. Je n’ai pas trop suivi ce qui s’est passé. »