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Sergio Ramos se dit fier de jouer au PSG et évoque le rôle de leader
Sergio Ramos, défenseur du Paris Saint-Germain de 35 ans, s’est exprimé dans le journal L’Équipe. Il aborde les contours de son arrivée fortement saluée par les fans et divers suiveurs. Il revient aussi sur ses qualités de leader, mais refuse d’imposer ce rôle. Pour lui, cela viendra si ses coéquipiers le désirent. Il rappelle qu’au-delà de toute considération sur les qualités ou les palmarès, que seuls les actes sur le terrain compte. Il souhaite tout donner comme il l’a toujours fait pour ne jamais rien regretter.
Ramos « Les critiques ne m’ont jamais affaibli mais, de la même manière, les éloges ne m’ont jamais fait tourner la tête »
En France, certains considèrent que je vais partie des plus grandes recrues du PSG ?
C’est avant tout un honneur. Je suis fier d’arriver dans un nouveau pays où je ressens autant d’affection, de la part de mes coéquipiers, du public, de la presse, de tout le monde. Mais j’ai toujours vécu avec cette pression, depuis tout jeune, dans un club comme le Real Madrid où l’environnement médiatique est particulier. Je suis habitué. Vous savez, les critiques ne m’ont jamais affaibli mais, de la même manière, les éloges ne m’ont jamais fait tourner la tête. Je vis le foot comme je dois le faire, à cent pour cent, et je sais qu’après un match, je peux rentrer chez moi la conscience tranquille, que j’ai été bon ou mauvais, j’aurai toujours tout donné. Je suis un joueur très intègre.
Ramos « la finalité reste la même : gagner ou perdre. »
Je serai très attendu à chaque match en Ligue 1 ?
Oui mais cela ne changera pas grand-chose à ce que j’ai vécu jusqu’ici. J’ai toujours assumé la pression et l’exigence qu’on place en moi. Que je joue dans un stade de Ligue 1 ou dans un stade de Liga, la finalité reste la même : gagner ou perdre. »
Il est normal de voir de l’engouement autour de la venue de Sergio Ramos au PSG. Il est une formidable vitrine pour une Ligue 1 tant décriée. Mais l’Espagnol est un joueur travailleur et humble. Il connaît sa valeur, mais souhaite faire ses preuves. Il n’a pas réussi une telle carrière en trichant, ce sont ses valeurs qui en font un leader né et un combattant hors pair. Avec lui, le PSG dispose d’un joueur qui va tout donner pour ne rien regretter.
La Ligue 1 va bénéficier de son talent et c’est toute la France qui peut se réjouir de voir de tels joueurs fouler ses pelouses chaque week-end. Depuis son arrivée, Ramos parle beaucoup, il le fait avec intelligence, mais on sent poindre un caractère bien trempé. Pour lui, peu importe le terrain où il évolue, seule la victoire compte. Mais comme il le dit si bien, après un match, il peut être serein, que ce soit en Espagne ou en France, il ne fait pas de différence. Le football n’a pas de frontière.
Ramos « Je viens aider et pas pour retirer ce statut à untel ou untel. »
« Il a été dit que le PSG était en manque d’un leader, je peux être ce joueur ?
On ne décide pas seul d’être un leader. Ce sont les coéquipiers qui le choisissent. Je viens d’un club où je suis resté longtemps et je me suis senti comme un leader. Mais je ne me suis jamais vanté de l’être. À l’intérieur d’un vestiaire, différents joueurs occupent ce rôle et je pense que le PSG en compte déjà, non ? Je viens aider et pas pour retirer ce statut à untel ou untel. Je suis là pour apporter mon expérience, de la motivation, tout ce qui peut aider mes partenaires. Le reste se fera avec le temps. »
Encore une fois, il nous livre un discours rempli d’humilité et de respect. Cela ressemble aux qualités nécessaires pour être un leader. Il sait ce qu’il vaut, il le doit à sa grande confiance en son intégrité. Mais il est un pion dans un collectif. Il fera tout pour aider l’équipe et donnera tout pour que ses équipiers fassent de même avec lui. Il est ambitieux, il veut tout gagner.
Les joueurs du PSG vont voir arriver un mort de faim. Il se pourrait bien qu’ils trouvent en Ramos le renfort tant attendu. Au-delà d’être un leader, il est aussi un exemple. Il pourrait arriver et parader, mais dans son discours, on ressent qu’il est comme un nouveau joueur dans une équipe qu’il doit apprivoiser. Il ne fait pas l’étal de son pedigree, c’est le terrain qui lui donnera ou non une audience pour aller chercher les plus grandes victoires.